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+) LA LI
COMMENT Y ENTRER ET AGIR
Mardi dernier, nous montrions à nos lecteurs la vraie voie à suivre dans la lutte contre la buvette et ses ravages: la suppression de l'incompétente et absurde commission des licences pour y substi- tuer le contrôle direct des contribuables, seul logique, seul indépen- dant, sul efficace,
Reste à indiquer le moven de batailler sur ce terraiñ de l'auto- nomie des municipalités dans la réglementation de la vente de l'alcool,
“ :
Sous notre régune parlementaire, tout amendement à la loi nc- tuelle des licences, tout déplacement de pouvoir de réglementation du commerce des liqueurs vient et ne peut venir que du gouverne- ment. Il faut donc s'adresser à lui et en obtenir les modifications qu'exige la loi actuelle des licences pour devenir un bon moyen de rénovation sociale, d'épurement physique et moral.
Nos gouvernants tiennent leur puissance du peuple. Là réside le pouvoir d'action du peuple. #'il le veut le gouvernement fera subir à la loi tous les amendements nécessaires pour la rendre véritable- ment bonne. Mais il ne le fera que si le peuple le lui commande.
Et cela se comprend.
Nos politiciens sont des politiciens avant tout et pardèseus tout. Il nous faut les accepter tels qu'ils sont et ne pas leur prêter un cou- rage qu'ils n'ont pas. Nous ne devons pas oublier que s'ilstcèdent facilement à la voix d'intérêts partiaux, malhonnêtes, contraires à la prospérité générale, ils ne poussent jamais bien Join ‘leur résis-
nee à eolle des intérêts justes et honnêtes quand elle sait parler Toute décision, quelle que soit sa portée et son sens,
laue 11 de nos gouvernants. EI
84: & opinion et est toujours en fonc
élentorgie, Nos colivernants ne tendent!
8 potrvo “1 pour le conserver, il est nécessaire 4
échuuenter sévirement le commerce des liqueurs et d'assurer une ri goureuse application des lois édietées, ils ne se feront pas tirer l'o reille, e
onsen certains. Nos gouvernants sont done à la merei
VA pent, du tout au font. modifier leur liwne de conduite \ pendant: que Fopinion publique soit organisée et précis Si elle est inconsista . éparnillée, a } g «d'a DE s tlo S t l : ë l'sa late, I le l'Etert proprement dite, le meilleur moyen pour l'o e de manifester sa volonté es! certes le pétitionnement hérA \ussi énergique et fécond que l'élection, il a encore l’a-
ntace de pouvoir être traduit en acte aux élections.
Dans la lutte qui s'onvre contre l’alcoo!, contre le fin de ln bu-
ette, c'est de cette arme qu'il faut user. Por être effectif, le péti-
Üonnement doit être général, embrasser tous les centres catholiques
ie la province, S'ilest l'affirmation de tous, du nord ou du sud, de
l'est où de l'ouest, il s'imposra à nos gouvernants et pèsera dans leur décision.
0. HE,
le toute nécessité, il doit englober tous les catholiques, il
st pas moins nécessaire qu'il soit bien défini et ne laisse place à
mire équivoque. L'oeil le plus perçant ne doit pas pouvoir
‘x la plus infime rupture dans les mailles du filet. Suppri-
on ssion les liccnces et la remplacer par l'autonomie des
nicipal tés, c'est ce que doivent énergiquement réclamer les péti-
tionnaires, \oir autrement, s contenter d'une demie mesure, serait vouer mor vement à un insuccès et porter un rude coup à la cause de la tempérance, Ds mesures tièdes, vagues, modérées ne sont pus plus Yectives que des lois trop draconiennes. Elles ont le même effet. éloigner du champ,de bataille quelques-unes des meilleures volontés et les dégoûter de tout effort. 6 + »*
A l'oeuvre duns tous les centres catholiques français, Des in- formations certaines nous assurent que Saint-Boniface donnera le branle au mouvement. De MR, il devra se communiquer à toutes nos paroisses,
La question de tempérance est de vitale importance. Son
triomphe, nul n'en doute, sera un élément de prospérité morale et matérielle pour nous tous.
LES AGENCES TE- LEGRAPHIQUES
I! nous a été donné plusiurs fois de mettre nos lecteurs en gardk contre les dépêches tendancienses que nous servent quotidiennement les agences télégraphiques toutes enjuivées et sous le joug de ln franc maçonnerie, Nous avons énuméré quelques-uns de leurs trucs et noté avec quelle habilité elles savent cacher une favsseté une attaque contre Rome sous l'as pect d'une courte dépêche très anodine, Parfois, ceux-là même que l'habitude du métier devrait rendre invulnérables s'y font prendre. Ca été notre cas comme
urront le juger nos lecteurs par a lettre suivante d'un hant digni. taire de Rome à Mgr l'Archerè.
de la Liberté du G janvier en est an exemple. Tout, absolument tout
st faux dans cette dépêche. Il n'est même pas question d'une translation du corps . de Léon
XIII dans notre Archibasilique, Je me permets, dans un ordre d'idées analogue, de signaler à Votre (Grandeur le démenti que j'ai publié dans la Croir, sous la | forme d'une dépêche d'abord, puis d'un article ‘Simple histoire”, aux ridicules inventions du Temps sur la “danse du pape”, conune ils ont osé dire... Agréez, Monseigneur, l'assuran- c du profond respect avec lequel je suis ; de Votre Grandeur L'humble serviteur Sacratissimo Corde Jesu,
G. Vanneufville.
Chan. de Saint-Jean de Latran. Fome, le 5 février 1914,
in
+. que. La eourte dépêche mentionnée Monseigneur : — lans cette lettie se lisait comme
Je remercie Votre Grandeur de ec qu'Elle veut bien me faire en- voyer la Liberté. Je fais des voeux pour son succès. Oserai-je appeler votre attention sur les services que pourrait rendre ae CA-!} l'évlise Saint-Jean de Latran thaliane du Nonvean-Monde en! : nl fui o GE -6bef. dd surveillant certaines dépêches quil ;. opt ag endhettr À résultat, La Cned de EauUae à h "énimonie aura lieu en février.
na -L visat à tnumper l'opinionssur Ne à rapports dn Ésint-Bièse ave | Les dépêches annonçant l'appro- gouvernement italien. Cet extrait!bation par le pape de la danse
Fome, 31.—Les négoriations qui went cu leu cntre de qourerne- ment «t le Vatican, au sujet de 1s translation du corps du pape Léon XIII. de la basilique Saint-Pierre
DIEU ET MON DROIT
débos r P, a, | 4 br }
: cette lettre de Roue, ont fait lelautour de son pasteur, en li on!des passions et des ambitions, ces “forlans” à Isquelle fait allusion place sa confiance et on l'aime !..| moments stériles employés à viser tour de la presse protestante de ce| Une fois groupé, ayant laissé der-| un but tout autré que œælui auquel pays et des Etats-Unis. Elles n'ont |rière soi l'esprit de parti (esprit ! elles sont destinées, ne sont pas de u se faufiler dans la presse catho-|de bas étage), on travaille tous! nature à faire progresser la situa-
ique parce que trop invraisembla- bles,
2" De 2 — —
CAUSERIE
L'Eglise d'aujourd'hui est bien relel d'hier, sans celle elle est mère prévoyvante et active, se souciant lu bonheur moral et physique de ses enfants, En eflet, qui a fait la France si puissante et si floris- sante Le clergé. Qui furent les premiers défricheurs de ce so! ienge? Ds moines. Dans notre pays canadien quel est le nom de ces hardis pionniers qui ont tendu les premiers jalons duns ces ré- “ions sauvagest Des noms que nous aimons tous, à répéter et ont la seule évocation nous rap- pelle un glorieux passé, des noms le béros catholiques.
C'est done torjours l'Eglise qui st là. “Prenez soin de votre âme.
s dlitelle, et ne négligez pas
ut ve 1 nocte fatin Ji
val avait bien raison de dire Mens sauna 11 corpore san.” Qu mines loin de ce prétendu 18 nos ennemis e e nos cathoïxques peu ins ts reprochent à notre re- } se 16 he, st dé et se sarrifie Voilà sor suc! Relivion d'argent, dit
Pinisante: rossière. Cor ment mise o pr aturér tant d Î ni AUX lié ubr ‘ ‘les apôtres{ C'est une mo- le de iiquer l'Eglise, D'ailleurs: Christ l'avait annoncé, Et k
;-uple, bon enfant, s'arrête aver plaisir à toutes ces balisernes lan
“s du fond d'une loge.
Mais passons vite comme de- vant un objet répugnant et mépri- sable, Nous avons besoin de ré- onfortant et de nous soutenir
s que jamais. On parle d'union de liens plus étroits entre catho “nes, de séparation franche en- re les bons et les mauvais chré- tiens. Oui, c'est bien joli, mais ‘action, où est-elle, Qui va s
ettre en mouvement? De suite
n va dire “Le Clergé.” Je dis -onmume vous, c'est vrai. Seulement on a peur, on « honte de le sui- re, Souvent hélas! il parle dans le désert et les moqueurs, étant
“ion, plaisantent et détruisent ‘action du prêtre. Alors, que fai- re {
Quittons cette vieille manie de ivre dans le moins de trouble possible, abandonnons cette prati- que absurde et peureuse. ‘“Lais- ns faire les uutres, qu'ils pren- ent l'initiative et nous verrons après.” Non, il nous faut une ac- hivité intense, il nous faut une tête, un chef de file, get surtout ne le prenons pas chez un homme qui n'a qu'un vernis de science aussi bien que d'éducation et qui traite tout en docteur, Mais prenons de prêtre, Fami du pauvre comme du riche, le vrai conseiller intime dans la joie et dans la souffrance. \vons confiance en lui. Son désir est le faire le bien, son ambition est d'accroître le trésor des vertus t de faire fructifier nos journa- liers labeurs,
À notre époque surtout le pré- tre doit être partout, non pas tou- jours à la sacristié comme on vou- lait Je relégner jadis, mais aussi bien dans les conférences populai- res que dans les réunions inti- mes: et ainsi, grâce à ce contact continuel, lui-même guide ses pa- Le autag et les dirige par des moyens sûrs vers le progrès. Ce n'est pas alors la lumière sous le boisseau,
C'est ce qu'a compris un de nos bons piètres de l’archidiorèse de Saint-Boniface, M. l'abbé Jutras. curé de Letellier, Il s'en va de pa- roisse en paroisse, enseignant aux cnlrivateurs la nouvelle facon de travailler la terre, et très aisément il sait faire ressortir les avanta- æs de son svstème. système qui vertairement ne peu que réussir Mais il faut l'essayer!
En entendant cette conférence wwricole, mon imagination me re- portait à plusieurs siècles en ar- rière, où petits et grands venaient s'assoir près de l'homme de Dieu ponr noqnérir la science divine et humaine, et bien simplement sans aicune fleur de rhétorique il expo- sait son savoir avec clarté et pré- cision, (Oh! le bon vieux temps!) . C'est ainsi qu'insensiblement le travail s'accomplit, on se groupe
pour la même cause, in cause du Christ, Voilà la force la seule vraie et durable. Unité dans Mk foi, unité dans l'action tel devrait être le programme de tous les ca- tholiques. Pas de nationalité puis- que ke Christ est pour tons.
Vivons ainsi et nous vivrons bien.
Franc de (rande-(luirière.
ORGANISATION AGRICOLE
(Artielé TI)
Quoi de plus juste, un conimer- cant, un acheteur, ne pourrait dans ces conditions, user üu subter fuge ui lui réussit si souyent ac- tuellement, qui est de faire croire taalgré la rareté, à une abondance factice.
Les résultats, les conrs de: ces “foires”, seulement mis sous nos yeux chaque semaine par voie du journal, nays renseigneraient effi-
eement sur l'état de-production
Lonande du pars.
Un des avantages de la “foire” ærait pas du tout à dédai- st la disparition du voya
commissionné, de l’expé ïi souvent est oblivé ") niver et fournir le contin- rent hécessaiie Où requis de par cou grandes distances en voi tire, et cela quelquefois pendan le longs jours. à la recherche des
éléments marchands qui lui sont lemandés,
Qui done solde, retribue. paye les journées, les dépenses de ces hammes? Avec certitude on peut affirmer, “Jacques Bonhomme” Mais le consommateur en sait aus- si quelque chose,
D'après cet exposé va-t-on pré- tendre que les animaux, les den- rées commerciales agricoles, st sendront, se changeront, et s'expé- dieront d'elles-même? Que non mais le système “forain” permet. truit de restreindre, de limiter les dépenses forcées de l'acheteur, qui trouvant, sous sa main, dans ce lieu de vente, ce qu'il désire et a besoin, n'aurait que le seul souci de faire rendre à destination sa marchandise.
Les animaux canadiens, en ver- tu d'un trait de plume récent, en- trent de plein pied chez nus voi- sins, Cette porte ouverte à nos pro- luits, protitons-en, en facilitant à ces aimables voisins, l'achat de nos marchandises bovides, ovides etc; formons la “foire”, vraiment très pratique,
Il y a quelques années plusieurs personnes, frxppées d’un état de choses qu'eles jugeaient avec rai- son défectueuses, s'occupèrent à différentes reprises d'y porter re- mède, La question des “foires” qui les avait captivées dans lenr pays d'origine (ees foires dont ils avaient vue et saisi l'importance) fut agitée et mise sur le tapis mais que pouvaient quelques vo- lontés, bonnes sans doute, mais combien irréfléchies,
Ce n'est pas un groupe d'hom- mes, quelque bonne volonté qu'il dispose, qui parvieudra dans un pays composé de nationalités di- verses, de coutumes, de. langues différentes à imposer un mouve- ment nouveau si utile soit-il; “il n'a ni le pouvoir, ni l'influence, et le nerf de la guerre lui fait totale- ment défaut.” Ce n'est pas à cela que doivent converger les efforts.
Si par nous-même nous pouvons peu, d'autres plus puissants, ont le droit et le devoir de s'occuper de choses qui intéressent ‘4 po- pulation toute agricole de ce grand Ouest, ‘ ‘
Que nes hommes publics se- raient bien inspirés si, délaissint une bonne fois les mesquines taqui neries, les menées sctaires, hypo- crites, si rougissant des humilia- tions et des injustices commises où an voie de sæ commettre à l'égard l'une population qui ne demande que le droit de prier son Dieu, ser- vir son roi et vivre en, honnête travailleur, si reconnaissant enfin leur longue erreur ils revenaient à de meilleurs sentiments, et con sataient à voir ce que noùs som- mes réellement ‘des hommes de paix” faits pour se cotoyer dans la vie, en amis, pour le plus grand bien d'une commune patrie.
Ces forces dévonées au service
| 2h
tion matérielle du pays. Mais fer- mons la parenthèse et revenons à notre sujet,
Il serait rigoureusement
pensable que nos “ministres du commerce et de lJ'agriculture” voient si réellement rien n'est * à tenter. Qu'ils étudient, essayent de concert avec les municipalités un mouvement loyal, Sans prédire à ces “foires” débutantes un suc- cès fou, (tout a un commence- ment). résultats en seront peut-être très encourageants, et les iutenrs seront les premiers à s’en féliciter. On admire les routes, les chemins le notre vieille France, et la pro- vince de Québec comprenant la grande utilité de ces bons chemins s'inspire en calquant la mère prf- trie.
Notre gouvernement manito- bain comprenant lui aussi l’avan- tuge des bons chemins, à en <e momeut plusieurs projets à l'étu- de. En France, en bas Canada, ce- lu.se conçoit que les . gouverne- ments fassent des dépenses énor- mes pour l'entretien des chaussées. Le genre de commerce, le trafic de es contrées, en impose la stricte obligation. Et pourquoi? direz-
Ureg-vons? Tont simplement pour
indis-
les
“ndre l'accès des marchés et uv»|
foires plus faciles, Ca s'apprend à l'ée k ela
Mais au Manitoba, où l'usage les chemins ne devient chose né-
saire (pour l’agriculteur s'en- tend encore) qu'à l'époque des bat- tALOS, QU AV Û vvir sérieusement le ces dits chemins que le temps d'une “lune” de majorer nos taxes, Nos movens actuels pourraient à In rigueur suffire à leur entretien, Ilen serait tout autrement si nons ivions à fréquenter régulièrement les centres de transactions, des foires ou des marchés. Les antomo- biles ne seraient plus, ou à peu près les senls, à profiter de ces per- fectionnements coûteux. Les belles et bonnes routes favorisent, aident au développement d’un pays. C'est une de ses plu" belles, richesses peut-être l'unique source, Que dit l'histoire à propos de ln conquête le la Gaule par les Romains? “Leur premier soin fut d'y tracer de belles et bonnes routes-et d'y introduire la civilisation !”
Puisque nous en sommes à l'his- toire, il ne serait peut-être pas dé- plaisant de connaître l'historique des “foires”. Nous y verrons que l'idée n'est pas d'hier,
OS HIS S
(A suivre)
TRIBUNE LIBRE
Monsieur le Rédacteur,
Y a-t-il à l'heure actuelle des questions politico-religienses qui pau E M l'unité de direction et d'action chez les catholiques du Manitoba * Est-il opportun et né- essaire d'engager les catholiques de langue française à exercer une influence réelle sur les autres grou- pes catholiques et sur l'élément anglo-protestant?
Voilà deux questions que nos compatriotes semblent se poser a- ec plus d'intérêt que jamais,
Y répondre dans l'affirmative ferait surgir une troisième ques- tion, celle de savoir comment 1! faudrait faire intervenir la politi- que pour obtenir d'abord cette uni- ié de direction et d'action et pour s'en servir ensuite ; celle de savoir jusqu'à que! point il faudrait lais- #r intervenir Ja. politique dans l'exercice d'une influence légitime sur nos co-religionnaires d'autre race et sur nos concitoyens de lan- gue anglaise, ;
Il semble hors de doute qu'étant donné notre droit d'ancienneté, no tre nombre et notre «organisation paroissiale, nous devrions consti- tuer la force la plus importante dans la lutte pour la reconnaissan ce des droits religieux et constitu tionnels qui ont été violés depuis près d'un quart de siècle, Il parait aussi évident que nous comptons pour peu de chose dans la balance:
des partis politiques à voir leurs
dispositions tantôt. ouvertement hostiles, tantôt simplement dédai goeuses, parfois sympathiques en apparence, mais toujours Incapu- bles de eoncevoir un acte de justi-
ms-nous besoin si nous!
politico-religieuses restent si long- [temps sans solution, si nous jouis bar de si peu d'influence, sr nous |ae pouvons faire entendre notre voix dans les conseils de la nation, ne devons-nous pas en grande par- tie nous en prendre à nous-même { Ne sommes-nous pas les complices de cet état de choses! Et qu'avons- nous fait en tant que nationalité pour y rémédier? La persécution ne nous a pas assagis. Nous som- mes toujours imbus de cet étroit esprit de parti qui est habilement entretenu par les politiciens et qui reste une si principales causes de nos misères,
Lorsque l'élément fruaçais seru assez conscient de sa force et assez soucieux de son devoir nat onal pour s'affirmer en face des deux partis pee qu'il exigera et aura obtenu la reconnaissance de ses droits—droit de vivre comme tel, droit de se développer comme élément indispensable et bienfai- sant dans la formation de la natio- nalité canadienne-—il semble qu'a lors il sera encore temps pour gha. cun de nous d'exercer le droit d'opter pour un parti politique quelconque,
Mais jusqu'à ce moment, pour: !
quoi nos soucier de ce que tel ou tel parti détienne le pouvoir? Pourquoi subordonner les intérét: de Ja foicatholique et de la languc française—<élément essentiel à no- vie nationale--nux d'un parti, aux, ambitions
d'un
groupe politique, qui eux sont mus|
par des considérations pureme? i par los
Car, après
maines et souvent même motifs inavouables. Ag
| | | 1
tu |? est LA « ie Fal Cetili N \ est! | partisan int | CS conservateur ou 1 1 } tue catholique. et Cana Fra is, Si nous sommes encore RUE bles de mett es biens s 10} et inggllectuel iu-dessus des oo
ss matérielleset des questions
d'administration, si nous sommes! toutes les infamies, le père de tous % encore enpables d'efforts patrioti-! les crimes, la mère de tontes less
ques, mettons done en pratique de où! pricipe de salut: Indépendant des partis politique par rapport aux questions religieuses et natio et seulement quant aux affaires purement poli-
Lioqnes
nales rtisans
iNFERIORITE DES BILINCUES
Que dira le Free Press de ce pe- tit fait qui se répète très souvent depuis quelques années. Un con cours à été ouvert par une asso- ciation anglaise aux élèves des 6- coles publiques anglaises et aux élèves des écoles bilingues. De nouveau, les élèves des écoles bi- lingues, dont le Free Press clame si haut l'infériorité, ont triomphé et cenquis les premiers honneurs.
La fin de l'an dernier marqua le beau triomphe des élèves du cou- vent de Sainte-Anne des Chènes. Elles enlevaient de haute main le prix spécial offert par le Cana- dian Club pour l'histoire du Ca- nada,
Ces derniers temps, le “Fort Garry Chapter Daughters of th: Empire” onvrait un concours aux écoles de Winnipeg, Portage la Prairie, Brandon et Saint-Bonifa ce. On devait traiter le sujet sui sant: “The History of the prinei. pal events of the last. century which have influenced Canada and brought about the present Status of the Dominion”,
L'Acendémie Saint-Joseph di Saint-Boniface mit.en lice quel. ques concurrents, Le succès à été éclatant, médaille d'or et médaille d'argent, les deux premiers prix.
Dans un autre concours ouvert aux toutes jeunes et qui compor- tait une esquisse de la vie de La- Vérendrve, le même couvent a reiuporté le second prix.
Ei cela s'appelle l'infériorité de l'enseignement bilingue, l'obsen- ragtisme relirieux.
Quels succès nous remporterion si ces deux plaies ne nous ron- geaient !
mm
GUERRE A L'ALCOOL
Les désastres de l’alcooo!
L'oeuvre de l'alcool, vous la
ve, d'accorder le droit et de défen [voyez ans les «nfants hâves et liberté.
dre là ehétifs que des mères en Jarmesi lions de ss compatriotes.
Mais après tout. si des questions pressent sur leur sein, !« désespoir! x douné un bel et fier exe
d day
intérêts |
‘
dans l'âme: vous la voyez dans des épouses demandant du pain: dans des honrmes de génie qui sont tombés dans des abimes sans nom; d'autres qui délirent et qui souvent perdent la raison pour toujours quand ils ne sont pas frappés de mort subite. L'intempérance vieillit le jeune
homme avant le Fr 4 sa vi- gueur devient de la faiblesse et
souvent de l'imbécilité.
L'alcool brise le. coeur des pè- res: prive les mères les plus ten- dres de leurs plus chères affec- tions: il efface les attachements naturels: il fait disparaître l’a- mour conjugal et conduit finale- ment, par le chemin le plus ardu. à ln tombe. Il produit ln faibles- se et non la force, la maladie, ja- mais la santé, la mort inévitéble. ment. Il fait des épouses, des veu- ves; des enfants des orphelins: des pères, des criminels; et tous, des pauvres et des men- liants.
C'est le pourvoyeur des rhuma- t1smes, 1] engendre la goutte, at- tire le choléra, importe la peste. il renferme dans son sein, la pa- resse, la misère ot le crume,. : :
C'est encore lui qui ses mc les prisons, des nénitenciers et les asi- les d'aliénés.
Il engewlre. les discussions, re-
he les querelles et chérit les l Les C'est lui qui fournit au terrible chafauwl toutes ses victimes,
C'est l'élément des voleurs, des bandits et des /acendiaires.
[} anène avec lui la honte et ja- mais l'honneur: la terreur, jamais la quiétude; le. désespoir, jamais
pét a; la mi jamais le machia vélis
Isere, ot avec le
m, bandit se PCJOuIL Avec
re dé tous les maux qu'il can | {1 fait tout cela et encore. plus,
lil tue l'une. il est le sumamuin de
horreurs, le meilleur ami du dia ble et le plus grand ennemi de | Dir.
De père en fils
Ce qui aggrave les maux carisés pu) l'ivrogpeite, c'est qu l'enfant porte l'iniqnité de son père ét qu'il se voit livré sans défense aux plus cruelles contagions du catps. lu covur et de l'esprit, Ta décra- dation physique et intellectuelle des ivrognes se transmet, lpartiel- lement du moins, à de pauvres pe- tits innocents qui conserveront l'empreinte de leur origine pen- dant toute leur vie, naissent on devtennent des êtres dégénérés, enclins de bonne henre à l’intem- pérance, au vice, à la névrose, à lidiotisme, et souvent terminent dans les prisons, dans les asiles ou dans les hôpitaux une existence malheureuse. $e peut-il concevoir crime plus odieux et plns insensé que de se tuer ainsi soi-même et ses propres enfants !
(ladstone, Fun des hommes l'Etat les plus célèbres de l’Angles terre, avait donc raison de dire:
“L'alcool fait plus de ravages que les trois fléaux historiques: la famine, la peste et la guerre,
“Plus que la mine, il décime.
“Plus que la guerre, il tue.
#]] fait plus que tuer, il désho- nore.”?
Mgr Joseph-ATf red Archambault. —— 202 —
FIERE AFFIRMATION
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La dernière convention des com- missaires d'écoles de la province a donné lieu à un incident qu'on he pures jaimer pores sous silence : a courageuse leçon donnée par M. Poulain, poche Ve UL Saint-Boniface, à quelques savan- tasses commissaires, :
Un certain dignitaire, traitant de la question bilingue parla dé- daigneusement des “foreigners" englobant dans sa Sets Canadiens français.
L'insulte était forte, l'iénoran- ce crass trop évidente. M, Pou- lain prit la parole et en quélques phrases cinglantes donna à l’in- sueur une leçon d'histoire, T1 Jui rappela qué nous furent les dé- couvreurs de ce pays et que Îles premiers nous y apportâmes la ci- v'hisation.
Et comme cela arrive toujours quand un Canadien-francais à % courage d'affirmer hatfement son droit, les félicitations n'ont . pl fait défaut chez les commissairés | aurais, à
M. Poulain à droit aux fige
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tes analvses. innocents, pastèques, concombres cantaloups, furent donnés en roie aux fumigations. Et quanc & choléra rôda au pays, c'est mer-
pieds à l'église depuis son mari- age; et 1] ne savait des prônes de M. le curé que leg commentai ires | qu'on en frise it au C'afé du Centre|
.…. Seulement, qüe voulez-vous! | veille si elles furent épargnées Les jours ide Quatre-Temps,’ le| qe de trop justes. représailles vendredi, aux vigiles, Gétait plus! Le" j'avonerez, aux. bourgeois fort que, lui: Fr PRE ER philowphes, aux vigilles filles. quelquechose, d'angrma at taux félibres. gré la cu 7 r qu'il” déve-|‘"2e ages Se é, se rait ce sphere QE à ve Vus te l'entendre, mt Le loi aveugle et cruelle A rent au ER
nence. les demeures et "ke
Tout de même, quand Ripélin | inrencer, ‘il commände de sad
tranchant cette fois.” répéta : “Pas dé Carême ‘pour Mariüs!””Mme Ripolin jéta du coté du petit bon- homme rondelet et florissant un regard navré..
Mais elle se tut, soucieuse de ne pas déchaîner l'orage. Du reste après avoir réfléchi un instant, elk récommença de sourire.
Un sourire à la Jocondé dont je me st rai s défié si j'avais été son » Dr Aristide Ripolin.
9
âprac her de tous les dppartements officiels, ‘Du coup, ‘ce fut ls brouille ‘vec les fonctiünnaires ‘et les tapissieurs. Cependant, com- me. à titre de compensation, il fit répandre des tonnes de vernis multicolores, il se réconcilia avec les droguistes O ironie des choses, et comme un hasard malin harmonise parfois nos noms avec nos actes! Ripolin en personne voulut présider à ces badigeons
mar Ï,
qu? gpaiques remis Less ris | Et elparous, :, — L'an qu'U s fait son Caré
me. Et c'emt vous, Artstide, qui l'arez télé
La conscience soulage gur ent ateu, elle reprit son rire à ls Joconde
Qui &ut d exnenrét " Aristide | UE R
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4 1 { r
ère 1 régime: ]j
PODOSSEGAIT hé “droit di pr kr occupant.
Il s'en fut conter sa peine au harmack Bézure, son ami d: ngue te, Ct qui n'avait à ses u'un sœul tort: celini d'as ce ger, avec de la poussière de d -ottin choisi, les trois pots de
réséda, de verveine et de gérani- um qui ornaient sobrement sa de- vanture. Mais Bézure s'étant montré attendri, compatissant Bézure l'ayant réconforté, il n'osa
s Jui reprocher les trois pots ni les contagions qui allaient en des-| cendre infailliblement sur les ha- bitants de Cazoul.
Pourquoi fallut-il qu'au départ sa hantisæ le reprit!
Comme il se frottuit à une ta. pisserie neuve que Bézure prisait fort, à cause de son élégance at-
tirante pour les veux, le docteur! qe jeta sur le corridor où elle s'éta-| 4er;
lait ce régard avec lequel, sans dé faillance, il. mesürait l‘innom- brable atmée’de: l'ennemi, du mi:
pri | °rêbe “paihogèue"”.... Et’ il ua
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ardeoté r8t — Comme dans un couvent! |ia
Béeure piqué. poliu prit cela porr de To |
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us et c'en était, jo le crains | rose ér qui porte encre 507 no’ Piqué luirstne, 1l avisa La barbe Ds à. on dominnit la montagin immense du pharmacien, barbe de Land, et, su centre de la va fleüve. D PRE et à Dies | ie qui la’ sfparn !'dn roche s 23 O1 zuré, c'est avec œt-| P ! nr PU ) + entire dé bic L] H » T re | » + 11 ous 1 : se) ri! que vons tes mes imaladest| A mesure que l'air, agité par Noms n'avons donc pas, assez mas t rémait s0 flore «+ de ln faune qui ‘ l 4 grouille en nous, comme niet bla int t'on ! d inger pour nos : it La | voisins, nos amis, nos enfants! es effamaucha. eus s'onuf Et sec, cruel il hurla: front d'abord. Mais l'a change fit — Mais coupez done cette barbe signe, et elles vinrent. hés nocive! coupez-la, vous dis-je. tes, se poser sur la monta Ahuri cette fois, Bézure inter-| Elles arrivaient, les célestes la rogea : vandières, celles qui, tous le Comme notre vicaire, alors? |moiïs, ont pour mission de purifk Aristide Ripolin court tou-|les blanches tuniques des anges jours... : jue leurs soeurs. chaque anné
Son intelligence, depuis lors, est désorientée. Il y a des jours où il se contredit, cède un peu de ses principes. Dans sa clientèle clé- rie ale, si une de ses malades se décourage et lui dit, dolente: “Dé- cidément, je ne supporte plus votre régime. ...”, il lui arrive de prononcer :
—Madame, me, Seulement, il se venge aussitôt cette faiblesse, de cette tartu- ie nécessaire, par un sourire sarcastique où vous ne reconnai- triez plus le sourire à la Jocoude mais celui de Mépliisto ‘ daus Faust. Et ce sourire em dit long
eur les menées de l'Eglise, ct
faites votre Caré-
Vous sui, Bésuro!.... Mon éternelle
ami, arrschez-eei ça et bianchis-
een des Mare...
=
LE DEFI FI DU U DIABLE
I ya ce bien long- temps de cela.
Dieu a pela son archange pré féré, pa ur il avait chargé déjà le combattre l'Autre.
Michel, dit l'homme va être, pour le recevoir.
L'archange s'inclina.
Pour l'être
le Créateur dispose tout
il fallait
pouvait se consoler de la perte de ss légions, et à la vue de son ainqueur il ne put retenir sa rage.
— Toi encore, hurla-t-il, toi ae 18 cherché à me rabaisser, Ah! ette puissance odieuse ne t'avait as protégé! Je t'aurais montré toute ma force, je t’aurais écrasé l iétiné ! Vois ma taille, compare
Es 5 nouveau,
Toute la médecine du m édeci nl, Rev ie ps Pac LR te Jour où un endroit aussi divers, aussi va-[2e° la tienne; je pes plus beau de Cazoul-sur-Var tenait en ces L découvrit le petit Marius gppli que Jui. Larchange visita les} PP “end ur ar og deux mots magiques: Hygièneil ” langue avec délices sur |! ondes; aueun ne convenait. Ji] P9u me x ébranler ces monta- Régime ! Régime ! Hygiène !lfonduit verdätre et sain dont iHinSpecta les planètes, elles étaient | 3165 que. 768 fr 8e ont eu tant de en quoi il n'eft pas été particuliè fait recouvrir sa salle à man: | l'état brut Impossible d'enf® 4" di if Les RP Ue ru sh rément oviginni, gi cette double!” rien faire en si peu de temps } als été vainqi VA + si mes
sésion n'avait chez lui touché à |8° ) IT: a Enfin, il trou va ce w'il eher-| 1oûbes n'avaient pas été lûches! pPAssION N AVI : Ai a! Papa, certifa Marius, j'a- F se oi aui js, le 1 ! l'absession, à la manie, Grace à |, cru que c'était de la crème chait; il trouva la terre, la tern « st moi « ne is le à a RRA l'hygiène et an régime, pensuit-1} | à ln pistache | qui existait déjà avec bon nombre i tu veux, continuat-i), grinçant une ère nouvelle se levait sur le|' NU d'animaux, mais dont l'aspoct les dents et battant A1 de SAONE monde, Fi-du bon vieux temps | L GR était encore un peu primitif, Des] £ue queue écaillée, nous allons lut- où les médecins sai gnaient, purger | Quand on adore à ce po int la my li orations s'imposnient. tel cette foie encore, Fu vois ce aient les gens, vous Oôtuie vos gs à la pistache, c'e u'on! L'archange remonta au ciel. 11 Plateau ;décquvert, jy puis lancer! vhurmati mes, VOL ni dk lest très gourmi nd. € | va LE hoisit une de purs esprite[4n bloc si grand que l'ho nm DL Auvion sa t en lriger son fils 7: #4 défaut 4 “cet F its ovdres, anges, séra dans futi pourra SV venaient parfois à va nique «défaut Mme po “il hi hé euh ns, qu'il envoya en ent-ils pas m iu-|vait résolu de tirer parti a AE tran form r ja terre en ndit l'archang jourd'hui dar ‘ leur | bonnes dispositions, de son “ob # [bus 14 iX séjour, nn & je ne te promets onfie volontiers ses secrets, son|sance, de sa plété.. 2 Carème | “5% 1s riva en zèle. pas 1 ss re ma! ‘quable honneur, su nscence L ils} ATTIVAIL à Point pour | u1 enseigner! Chacun tt ‘a un aspect diffé- Je me cont e préparer une jugent ” Et po { 1 2 moruher \ peu: Ma: *[rent. Tel pars fut couvert de nt Dj ax r le \ Lèr pourront le méd lacetait-il p € ut compté Sas SON Mari! tes et de glaces: ki autre; chamffé| étend ur ling
pret I DouTQUoi :,\p e À ne ré entai | ar le soleil, semblait ur parterre Devant eux, ui norme dal TP ” léguèts qu ni tions, le Jeu plus d ‘urs, Les moins imaginatifs se! rocheus projetaït son ombre qu 11 près { k n. Ù Igoure ine vlolence era nge térent l’'apl inir de «Fan 1< pra t mouru à leurs pieds. sup à le Et Ta Ù de af la Sr 1186. Se n nt espaces cell lafVlue pouy s'eten L'an, ve maudit & précipiti sur réduit-e)le ‘pas riÿhes 1 fallair taudiérd'abStadle E ; infini, gans être génée parile, ] afracha du So! CAC À ieiqhes giène, et. au TégLme véreiec oëmetit rie SV prit. rie vf sue, “1774 hs furieux! corps» ‘dé “cornes, puis
D le déni tutelle 4 à PAT HU # “ééfentlant,* n'aWai {s'are
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pébi Ac datintion SéRStité idee 25 ARE a He rx A a 4 Sfr ie qe potes" PE
treraitsni le .Papes nisl'ééque, ni doubs rteaies. . : His il 6 les curé... où ilrpounraït assou- | paissit teFribéienf, re peëdfe "# vir librement l'appétit secret: de souffte . ! "Plus de bades’ dans
le jardin Un pie] mainte- nant pour Monsieur, a s'endort dès. qu'il est au travail... Avec cela 1 layale un bifteck, comme on croque une noisette... Un régime ne conviendrait-il pas à notre fils? Le docteur n'hésita pas une se- conde :
— On les enfants au- jourd'hui ! Détestable pour eux + l'alimentation earnée!.. Mortelle!..., Vous me ferez le plaisir de sevrer de viande cet enfant, ma chère.
Mme Ripolin contesta pour la
forme : — Pas si vite!..., Quelques
dietaturé qui couväit en-lni. Les soirs de printemps, quand il montait à l'hôtel de ville, pour les délibérations du Bureau d'hygiè- ne, c'est en vain que, par les rues de Cazoul déjà brüuées de soleil l'acacin lui envoyait ses senteurs le rossignol ses roulades, Aristide Ripolin n'était pas dupe de cet en- sorcellement de la nature et des choses. Insensible à la fête des couleurs, des sons et des parfums il s'avançait lenterment, et son pas son regard fixé en avant, la sta- ture imposante de son gibus domi nateur, tout annonçait au passan qu'il allait régner. Dans son
gave
- ä & '
a — — ——— ——— — ps 0e
coeur, Ripolin montait au Capi-|jours par semaine pour débuter tole (il y en avait un à Cazoul- .... Ne dites-vous pas, Aristide
qu'il faut ménager les transitions?
Ripolin opina du bonnet, recon- nut que sa femme parlait d’or, ce qui u'arrivait pas d'habitude... Et voilà comment, le mercredi, le
sur-Var-.
Purvenu sur l'esplanade, le doc-! teur s'asseyvait pour prendre ha- leine sur le bord d'un vieux rem- purt démantelé où courent les lé- 1 zards parmi les lierres et les roses.| vendredi, parfois le samedi il ne LA, il bâtissait ses plans, contem- parut sur la table des Ripolin
lait son empire. Si Cazoul-sur-! que la viande destinée au docteur.
Jar avait A cs plans, je! Bientôt, sous prétexte que les vons jure que la science auraït.! sucreries abiment l'estomac des eu, dans le pauvre Aristide, un | enfants, que le grand air et l'ex- martyr de plus! ercice tonifient, Mme Ripolin ob
Pour troubler ses nuits d'af-ltint d'abréger le dessert de Ma- freux cauchemars, ne suffisait-il! rius, Marius lui-même était deve-
s déjà de la con spiration des nu son complice, du jour où elle Poilles filles, des archéologues et| lui glissa à l'oreille : des tapissiers? Les vieilles filles | Le bon Dieu compte les saeri- ne lui pardonnaient pas d'avoir|ficss que tu lui offres.... Je suis déterminé par ses oukases la fuite! très contente de toi, et ton père de tous les perroquets ou serins du| aussi, pays, comme propagateurs de ger-| De fait, le docteur déclara mes infectieux, Les archéologues! soir de Pâques: lui avaient déclaré la guerre Au! — Notre Marius est parfait. .… jour où il consæilla la destruction} Et puis il sæ porte à ravir!
, du quartier le plus pittoresque de Si bien que Mme Ripolin con-
\
le
pag tonte «une matière Lorn- | it la/fancça
node, Le démon, furieux de chuife, ë if Fo lé À ntantér pat” “qu lalie HRTER Îs tofs “le” Toyait souvent rôder du côté des chefs-d'oeuvre’ les plus réussis. : Les archanges inspec-
teurs le suivaient de l'oeil, prêts à | pelèrent plus te
lutter contre lui pour sauver merveilles.
Une ou deux fois déjà, il avait|
occasionné des dégñ
Pendant |gueil le qu'un blond chrérubi in tnt: fier du} venait d
boutant sur ses jtmbés'velhes “loin*de-hfi# La roche
su | tournoÿas. .houndit’ À pl'isieitrs ©tet ans Lee prises laisérit ure trace de mort
partout aelle avait touéhé“térre rebondit , encore, s'arrêta * éñfin
entre les plateaux qui montent vers
les déserts que les hommes ap- tard “la Char- treuse.”?
Michel resta paisible.
Le démon regardait avec or- gigantesque travail qu'il accomplir.: Son front
gracieux paysage qu'il venait dejcoulait, les spires de ses cornes
tracer, se reposait un instant, k malin avait barré le cours d'un joli ruisseau qui sautillait sous le: fleurs, et le vallon s'était trouvé inondé, Une autre fois, il avait, ? grands coups de cornes, brisé d'im menses blocs de glace; entraîné: par leur propre poids, ils avaient glissé, charriant des éclats de ro
ches. Le tout s'était abattu avec un bruit terrible en comblant la vallée. Les pauvres petits ange: avaient tout déblayé sans rier dire. Muis la surveillance étai: devenue plus étroite, et le maudit n'arrivait plus à rien abimer.
Il errait, l'air furieux...
“Enfin, tout fut fini... L'archan-
ge Michel, grand inspecteur, fit 58 dernière ronde pour voir si rien ne manquait plus.
Il se trouvait un jour dans une fort belle contrée où se reconnais- sait | esavoir-faire du plus habile parmi les ouvriers célestes, c'est- à-dire dans la région où l'Isère tourne brusquement pour se rap- procher du Rhône, Il faisait beau, la nature s'était mise en fêt« pour donner plus d'éclat aux nou- velles splendeurs. Michel allait regardant ici et là avec admira- tion.
A un coude de Ja vallée, l’en- nemi se dressa uement. Dans son immense dan ne
ENT OP RE SRE ALES 2 ds qu La
‘taient souillées de terre; sa poi- rine haletait,
Quand il parut reposé, Michel itendit la main: la montagne oisine, comme attirée, se pencha l'elle-même et s'appuya sur ses ras; l’archange la fit osciller un
instant, puis, brusquement, la »oussa en disant, — Va, montagne, où Dieu
ine hauteur vertigineuse, au mi- ‘ordonne.
Et la montagne, lieu d’un flot
s'élevant à e poussière et de lébris d'arbres, passa au-dessus lu rocher du diable, au-dessus de l'Isère, au-dessus de la roche de ‘omboire qui ressemble à la queue l'une poisson gigantesque, sema æs débris sur les escarpements qui dominent le cours de la Gresse, et int tomber dans la région du Laud, repoussant de part et d'au- “ les monts du Parquet, ceux de Pansaret et le sommet du Grand- Veymont. umant de rage, Lucifer re- gardait avec terreur le trou béant aissé par la montagne disparue — Non, grinça-t-il, ce ne sont pas là nos conditions: chacun de- vait montrer sa force en lançant
issent au printemps, avec les fils le la Vierge. Elles rincent sou: l'are-en-ciel les tuniques qui leu
sont confiées, puis les étendent, ai clair de lune, sur des prés inacces sibles. Le mont nouveau les nvai
attirées. Et elles venaient, suivit: le loin par une troupe bondis sante de gracieux animaux, leurs
compagnons de jeux par les nuit:
claires de printemps.
Dans cette atmosphère paisible Satan haletait, se tordant dan ane rage impuissante, Une écu me buveuse ruisselait de ses lèvre: et coulait jusqu'à terre, brûlant.les brins d'herge.
Vaineu! Li était vaiocu!... Le œol s'entreuvrit: il y préc:
pits en L'AUvE
42 jain 1497, sous le règn de le gouverneur de Montélimar, ulien de Beau pré, avec le curé de Chelles e: quelqües compagnons, atteignit 1 sommernt de la montagne inacces sible ou Mont Aiguille.
Sur une plateforme à pie di toutes parts, audessus du gouffre ils trouvèrent une bande de cha mois dont on ne put s'explique la présence en ce lieu.
La roche Cornillon porta: alors un modeste château dont | dernier possesseur fut "nm prési lent au Parlement de (Grenobl On voit sur le une du rocher w trou creusé par le choc des corne du diable,
Auprès du Pie Saint-Micl« coule nne source dont surriss parfois des flammes Il ont été faites à plusieurs repr
pour découvrir ‘du bitume ui une sonrce de pétrole, mats et dit
C'est, dit-on, en cet endroit que lo terre t ouverte ponr dor rer pa ve an démi
\f lé Rocharill dE — ——— UN'MONSTRE Ce monstre formidable ‘ devait
, pa il [A Inn it ] 1
t passe i ,
»il ni at à ; } r S 1 5 ASSAULS ÿ
Ou jugera de sa, puissance of
fensive, par sa form ï lable corn
"oipl létait de denx
p! a
Ont. ae jui Lui rés. COTES très p issintes és aisiesens d':s8s yeux.
Les ôs du, cpâne étaient par leu épaisseiy et leur; dureté à lé preuve de ;dous, les! chocs. : Ile étaient, en outre recouverts d'un épais casque, augmenté d'écatilles bosselées et épineuses qui auraient pu méme résister à nos projectiles actuels,
Il s'agit du “tricératops” ‘ani mal gigantesque de l'époque pré historique.
Une tête: du formidable animal retrouvée dans les Montagnes Ro cheuses, vient d’être placée dans la grande galerie du Muséum.
Quel dommage que l'espèce er soit disparue, En les utilisant comme animaux de guerre, on au rait bien simplifié la question de: armements.
0 ——
Dialogue entre un concierge et un aspirant locataire.
—{Combien votre apaprtement ?
—Mille francs: mais vous sa- vez, le propriétaire ne veut pas d'enfants dans la maison.
—Je suis célibataire.
—Alors c'est convenu. Quelques jours après, le loca- taire manque d'écraser dans l'es- calier une bande de marmots.
I! demanda naturellement au concierge ce que fait là cette mar maille, puisqu'il était convenu qu'on ne recevait pas d'enfants dans la maison.
—a, Monsieur? répond le con- cierge, oh! c'est pas des enfants. . c'est les fils du propriétaire!
* + *
Trouvez done la réplique à certains mots d'enfant !
Si je te punis, dit une maman
a
1 | |
: LA DESERTION
DES TEMPLES
PROTESTANTS :
L! 1 reflet : ren} rs S s A t} } EPP es 10 :ffiches inrprimées en langues : nvitaier it le px sister nl, ionics m£ ‘he, dans les églises et ] emph Mn annonçait que les prédicateurs
rononteraient d'éloquents nons et que la musique serait dé use à entendre. Faut-il tout dk même que le sentiment religieux soit bien affaibli chez le peupk unéricain, pour qu'il soit né suire d'annoncer un service reli- ieux comme on annonce une piè ce de théâtre. Mais si l'on remont à cette cause de diminution di sentiment religieux, on trouvera ju'elle réside dans l'éducation de l'enfant, Comment veut-on former un peuple croyant et craignan Dieu, si on n'inculque à l'enfan: que des sentiments matériels € erre-à-terre, L'éducation ‘prati pre” tant réclamée en certains mi lieux et tant vantée en certains au
res, œtte éducation qui consist: à faire de l'enfant une machine ?
sr
01e
ws
r les piastres a pour rés! vider les plis e. T1 faudrai ‘tre aveugle pour le nier.
Ca (azette, Fall-River.
La Gazette signale le mal en in- liquant s s origines. Un autre con ‘rère, la Justice, reprend le mênx hème et le creuse. Statistiques en nain, il établit qu'à peine un tiers
» ]a population des Etats-Unis » ne foi religieuse, Et de ce tiers ns de treize millions sont mem- bres de l'Eglise Catholique.
+ + %
Ce n'est pas la république amé icaine seule qui souffre de ce ma roit ses temples se vider, demeu
inconnus à ses citoyens. L
a bi l lern rement de uillres 5 14 Le > nt que le mê 16 al rm ’Anvleterre, Ces
le cas de l'Allemagne pro
int as de tous | 1vs protestants, lei méme, a de nous, n'est e pas la éme ten lance à fuir emple protestant? N’est-on pa igé de 1 r à ln réchime t: 1 n ass Î k 1 Ka LE 11 A a \ e 1 fournira la répons uiblesse et l'inamité de la doc des [Ce on seulement, disait-elle en
ars.1913, elle recoit aux ordre
s“orés des ‘candidats physique ent et moralement inaptes mai: ‘ove des candidats dont le:
royances ne sont pas celles de ur église!
Je me demande ce qui peut ju s ifier d’une douzaine d'interpréta ions différentes d'une même véri tét Aujourd'hui, il est non seule ment possible de trouver dix dif férents modes d'enseigneme nt l’on visite dix paroisses de l'égli- se établie (église anglicane) mais
‘est impossible de ne pas trouvei la, Non seulement on ne choisit pas les candidats, mais il n'existe as d'autorité dans l'Eglise. Nulle surprise que les églises soient vi- L ”
+ + #
En haut et en bas, le même dé faut. Absence d'instruction reli gieuse à l'école; absence de la raie connaissance de la religion
hez les ministres, La première ‘ait que le peuple n'a pas le/sens eligieux et la seconde a pour ré sultat d'accentuer le mal et de dé goûter, par son incohérence, ceux- à qu'un vieux fonds religieux porte vers l'église,
—— 2420 L————
Un corbillard vide tourne au grand trot le coin d'une rue et manque d'écraser un gamin.
Aussitôt hors de danger :
—Hé! va donc, hé! maraudeur ! s'écrie le gavroche, tu voudrais peut-être bien charger en route !..
++: #
Calino est sur le point de se ma- rier.
—Mon ami, rouflez-voust lui lemandait sa fiancée, l'autre jour.
à su petite fille, crois-tu que cel Jamais, chère amie,
un quartier de roche et non creu- er trous ! soit mon isir ? + Eh bien! dit Dre Et l'epfant :
viens et regarde.
—Mais comment le savez-vous?
Te suis resté éveillé toute une “Pour le plaisir de qui, alors! nuit per des assurer,
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Winnipeg, Man. 5 mars 1914
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Le patron No. 6.3ST est ponr p
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VETEMENT DE DAMES
Joli modèle, ferme sur le de- ant, épaules tombantes et empiè- ent carré. Le con est orné d'un joli petit collet de fantaisie, Les terminent pat uñe s0 le et épaisse manchètte au poi- net mais peuvent être plus cour- s si on le désire, La jupe peut se nire avec où sans insertion dans le dos, On peut employer du drap les cheviots, de la serge, dn cache- mire ou toute autre nôhveauté si elle est souple. 2.2 Le patron No, 6,381 est pour le buste de 34 à 42 pou- 8, La grandeur moyenne, deman- le 414 verges d'un tissu de # pouces de large . Ce patron peut être obtenu en voyant 4x sous au bureau de ce ha,
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Ce patron peut être obtenu en nvoyant dix sous au bureau de Le journal,
NOTRE COUPON
département des patrons, La Liberté, 8. P. 2151—
Veuillez trouver ci-inclus ,.,,.,,.,,. sous en retour desquels vous m'enver rez:
?rovince
Nete,—Un délai d'au moins dix joure ioit nous être accordé pour l'expé® ‘lon du patron
On lit, sur une tombe, dans un des cimetières de Paris:
“Mes larmes ne la ressusciteront pes, c'es cons je la à sr f
do là
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Winnie, Mais. & avars 1914
se + oh à 0 0 eq L
UNE VICTIME : -DE ZAPATA
nouveau: on pe sait œe qu'ils sont!
deven Un Français aurait été assas-|""12< dix Américains qui avaient] Lewis
_isihé par ct chef rébelle mexieain. Ex
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voulu s'engager dans troppes conétitütionnelles et que Villa avait refuss, sont none tronvables. +.
Paris, %%,—T+ gouvernement français a été informé de l'assas- sinat au Mexiqué d'un normmé Henri Simon ou Samson, rs taire d'une hacienda dans l'Etat d'Hidalgo, qui aurait été né par le chef de bandits Emiliano Zapa- ta
des Etats-Unis a reçu, dit-on, des infotmations concernant Gustave Bauch. Ces informations qui n'ont Re été publiées, indiqueraient que
such a subi le même sort que Benton. C g: Bauch était oOmme on AMÆUre que SIMON OÙ |ge pour le compte des fédéraux.
Samson était citoyen francais, le | à bath et * à | 2 gouvernement à iranemis à la lé;
gation de France à Mexico l'ordre |
d'ouvrir une enquête sur la natio. |LE FEMINISME nalité de la victime et sur les faite| qui ont amené sa mort, |
Au dire d'une dépéche de Mexi
0 publiée par le “Temps”, Simon-! Cinq femmes sont candidats Sanson aurait été asshssiné par! aux honneurs municipaux Zapata parce qu'il refusait de lui donner de l'argent. |
nd
nes à bord. \tiers les votes ont été enregistrés
ner Le tement d'Etat sur Gustave Bauch n'atañ pas été et qe Américnins, saffian de Villa, n'ont apporté aucun fait! tion du jugement.
nt in cour s'était trompée, À lunani-| bitante du payé pris de panique.
El Pas, 26,12 service tecret!cutés vers la fin du mois de mars.
accusé d'espionna- Une actrice sutprise dans sa
A CHICAGO tite qui, suivant un
LA LIBÉRTE
sut de terrain dû juby et à Kekkt [UNE TOURSIERE File éût intétesé Jia Verne: d'atance ce qui Fait ah soute) 7. 1) ENX fais s'il vivait encore, il cénistate-
d'un autre proces lim sur le mê- | rait, à son grand étonnement, que Me ensemble de faits les progrès de la æienre se duisent par un récul.
Vers 1475, quand il écrivait “le Taar dû Monde” sun hésse Phi. bz Fogg bonclait la boucle en '
OU à es fi juge termina en disant qui} " ns té commis d'erreur Plusieurs villèges menaces te pont amener la encens! + eg fslandé - :
t
Dans L dus des quatre “gun- 4 jours: il en fout 90 à l'aéro- men” Gvp the blood, Whitney] Carrick-eurtShännon, 26.— Une! plane qui dépasse pourtant en i Frank et Lefty! fundrière de plüsieurs kilometres | vitesse tous les engins connus: et Louis, la seule question à tranche; ! sarrés, ‘avance, dit-on, dans les! l'aviateur, en définitive, avec un était de savoir ai, oui ou non, là! shvirons de Carrick, atissi les ha- Appareil qui fait 195 milles à l'évure, se trouve battu d'avance par M. Gaston Stiégler, nn simpk journaliste, qui accomplit le va- Yage en 60 jours, il Y a déjà vingt ans, alors qu'on ne connaissait qu le lent paquebot et le tardigrade
chemin de fer,
mité, le verdict a été maintenu. | fuient-ile devant le désastre qui Il est probable qu'ils seront exé- | los menace.
Son glissement særait dû aux pluies torrentielles de ces temps derniers.
Plusieurs milliers d'hectares. dns les comtés de Leitrim et de Rosommon, sont actuellement submengés: les routes sont impra- tienles, sauf-en bateau. Les hubi- ants. à maintes reprises, n'ont pu commhniquer ave: leurs voisins
————2" m0 2 ——
BAISERS FOUS
ee ———
2-2 —
Un pasteur protestant commen tait la Bible dans un pensionnat de jeunes filles,
1 faut apprendre à souffrir
loge par un fou.
en raison du débordement duisans se plaindre, disaitil à ses Paris, 26.-Maile Polaire, l'ur- | Shannon. | jolies dheriples. Avez toujours
imprésaric |
Les fluté charrient des carcasses | présentes ces paroles des Saintes d'animaux de tont genre et les! Ecrivures: “Si l'on sous donne un moules de foin, les hangars des | soufflet sur ki joue droite, présen | fermes aussi bien que les instru- | Lez aussitôt là jone gauche...” ments aratoires sont entraînés à! Mais, fit à amivoix une espiè la dérive, lulé de quinze ang: si c'est un bai-
Cette fondrière a l'apparence! ser qu'on vous donne!
peu galant, est la plus laide fem- me de la terre, s'est vue obligée du faire appel à la poliee pour chas ser de sa loge un admirateur pa trop enthousiaste, qui s'y était ea ché,
PAPE
CES +
AO k L'individu, qui lui avait ietéltrompense d'un anarais avant à! Le pasteur sourit et ne répon- 0-40 —— . Chicago, 26,— Les femmes de! des fleurs tout d'ahord. s'élanes | sa surface d'énormes fissurés rem-| dit pas. UN AEROPLANE GEANT |‘ QD 00 pu part, pour ia pre-l eur elle et la couvrit de baisers |plies d'eau. On lutte désespéré- ne 6h A ière fois. à la nomination des| L'actrice poussa un cri: plusieur: ment pour faire écouler une quan-| À table, FA sie lidats à l'écbe VAR Jlyaeu!, mlovés, ateumpagné d'agents [tité d'eau suffisante «de façon: à Mais, petite nu lit Bâx ie EXCILAL ONF lans 8x UATTIETE | », pa piterent x \ lo letupéther tte InnA<se Énotrm de | 1e Dé pourrai janrai ii tout © Un voyage de dix huit minu-! où des fermes +, ee portées 418 Lom, S'avancer, mais le erue du-Shan- laque Hi mets dans mon assiette tes avec dix sept person. M nue $ au L'amoureux déconfit a éié en-[uon eat si forte qu'il.est presque! Alors la dde dires Pas , “1e | VONÉ dans une maison de fous, impnogvesale dé DE AN 0 IE RE “ | >
tres. vin du quartier No. 1.
Une spacieuse cabine, entière ment fermée, est aménagée à bord El y a huit fenêtres: pour les vols dé nuit, il existe une installation
dde lampes électriques.
.Mellg Polaire a été fort inpres | rat LS à a” Eh bien, manggstsapads C4 1 C3 ASE | de. bonné heure, les femmes ont lise par cëtte ridicule pr te Alien. 18 4 43 nr mr ? «1 Kane tu as der oNL OA RS Ni | fait tout leur pdssible pour ame-l ee : re:
s mpn4 g e8 1 À 28. L'avia. | “ne polls RS: pattes t ps ss Sins AS SOUS MARIN DU EURE Re ai si 1: teur russe Sckorski n emmené y 4 eu quexnes desorures et |, ‘ (hs JAPONAIS. DISPARU PU DEEE PA à ndant 18 minutes, 16 personnes |‘ tuelques arrestations, cependant | * : ; u 7e rd de son “gérobu P ce qui l'ordre cast aussi bon que les autres LE TYPHUS EN ESPAGNE) er CE O4 Cette aie L constitué un record sut précé- | années, > 2 | HA 4 à + : [A À dents Cinq femmes n'ont pas eu d'op-| ; ? £ «it On croît qu’il a coulé avec À ñ ÿ Le } total Aransporté était | position ét leur nomination est as-|Les deux tiers d'une ville tout son équipage rreta |
de 1,209 kilos: l'aéroplane était | suree, Parmi ces vandidates on re-| sont atteints. | ” S M 4 d B î propulsé par deux moteurs. dr|marque Melle Mario Drake, qui se} HAE on ari e cire 100 chevaux. L'envergure est de! séclame du parti progressiste «11 Héroshima (Japon), 26, — Un LA L 40 mètres et la longueur de 21 mè. | fera la lutte à John Enghlin, éche-| Madrid, 28.-Le typhus vient{sohgsmarin japonais, qui accom-
.
M +
JEANNE D’'ARC
LA REVOLUTION DE L'EQUATEUR
La cause de la canonisation de la grande héroïne de France.
Rome, 25.—La Cor ation des Rites tiendra, le 21 avril, une séance consacrée à la cause de la canônisation de la bienheureuse Jeanne d'Arc.
Un sanglant combat dans ia capitale.
Guayaquil (Equateur), 28.-—| La séance est inscrite au rôle Vingt personnes ont été tuées et | dans les termes suivants: “Con- treize blessées dans un combat |grégation préparatoire sur les mi-
racles attribués à la Bienheurense Jeanne d'Arc’, Voici ce que l'on peut prévoir: la séance aura lieu au Vatican, mais non. devant le Pape. Les consulteurs débattront la question des miracles, les cardi- naux émettront leurs avis, vote- ront, puis le secrétaire, * La- fontaine, féra rapport à Sa Sain- teté. A quelque temps de là aura lieu une seconde séance devant le Pape. Enfin après quelques jours de réflexion le Saint-Père, en séan- ce publique, fera lire le décret dé- elarant son avis sur la valeur des miracles.
Dès lors, il ne faudra plus qu’u- ne revision rapide de toute la cau- se devant le Pape.
La canonisation de la grande sainte héroïne de France pourrait être enfin accomplie avant la fin de l'année. -
22 2D0-0— ——
sanglant qui a eu liéu entre les troupes du gouvernement et es prisonniers qui essayaient de s'6- chapper de leur prison.
Ces derniers, après avoir tué leurs gardiens, se précipitèrent aux portes de la prison en accla- mant le colonel Carlos Concha. commandant l'armée des rebelles à Esmeraldas.
Les troupes que l'on avait fait venir des casernes que se trouvent dans le voisinage de la prison. ont fini par rétublir l'ordre, apres une lutte acharnée, pendant laquelle sept prisonniers ont été tués et six blessés, Les soldats-ont perdu qua: tre des leurs et ot eu sept olesssés
Alfredo Baquerizo Moieno, pré- sident du sénat, a été chargé du
uvoir en l'absence du président
laza, qui doit arriver à Esmernl- das et assiéger la ville, qui se trou- ve entre les mains des rebelles,
+ [UN NOUVEAU LE MEURTRE #{ PROGES BECKER DE BENTON
a
La cour d'appel casse le ver- dict contre l'ancien lieute- nant de poliee. en
—— |
Villa autorise l’exhumation et l'exämèen du cadavre.
re |
Washington, 26—M. - Bryan | Albany, 26.—Par 6 voix contre! secrétaire d'Etat, et M. Spring-!1, la cour d'appel a annulé le ju- Rico….amabassadeur d'Angleterre |gement-condamnant à mort le ont eu nn long entretien sur l'af-| lieutenant de police Becker, pour faire Benton. Il a été décidé d'ac-| meurtre de Rosenthal, tenancier cepter l'offre faite par Villa d'ex-! d'une maison de jen. Le juge Wer- humer le corps de Benton et de ie! ner a été le seul à voter le main- laisser examiner. tien de là condamnation.
Quant à la question de ia remis | . Les quatre complices de Rosen-! du corps ele sera examitié plus|thal avaient fait également appel | tard, le fait important pour leme-|mais le verdict prononcé contre ment étaut d'examiner des blessu-leux n été maintenu à lunenjimité.| res reçues par Benton. | La demande de cassation étuit|
M. Ch. Perveval, consul d'An-| uniquement basée des erreurs | m\éterre à Galveston, envové"# El! commises par le juge Goff au cour: |
2450, pour surveiller les intérêts! du procès. La qnestion de la va-| anglais, se mendre à Juarez poar|leur des preuves apportées contrn examiner le cadavre de Benton. 11! Becker, bien qu'ayant été discutée œr# seconpagné par Mine Ben-| n'est pour rien dans la-enssation. ton. M. - Edwards, consul des! Le juge Werner a déclaré que Etats-Unis et plusieurs autres|les faits. principaux tendant à
sur
hr mg RAC faciliter l'iden-| prouver sa culpabilité, la peine de! leur.
tfication du cadavre. Uu chirur-| mort prononcée contre Becker, de-
gien-major de l'armée américaine! vait être maintenue, Il ajouta que! valent duns les voitures laisses en assistera âgalment à l'exhumation!la décision de Imgour d'appel n+e|panne en pleine campagne sé ren- | !
du corps devitit être imflnencie en rien Villa n'a pas encore dit officiel. | le fait que les principaux témom lement.qu'il consentirait à un exa- mp mais on espère qu'il ne s'y opposers pas, - Les nouvelles reçues au dépar-lrise Ja cour
des criminels et des. assahsines. —Rien, dit M.
| dépouiller les sats postaux, ana is
étaient des joueurs, des dégénérés [er aux fêtes dy mardi-gras. Le
fonds déjà versés assurent le pave-| FAIT à Winnipeg, Manitoba, ce par | daient pour la plnpänt à-la Nou-!ment du prix: urais élles perisent| 2ème jour de février, a. 4 1i4. | velle-Orléans où ils ailaiént dssis |que le prix ne sort point gagné. MARIA VERMETTE L'éat présent des appareils et Ferraire << VRQrR
Werner: n'auto-|étaient endormis quañid les ban-|pprmet gu d'appel. à...empléter dits arrétèrent le train. - + —
de décimer la population de Tor- renueva, Les deux tiers des habi- tants en sont atteints et l'on comp- te deux décès sur trois ens. Les ci- ractières sont si pleins que les per- sonnes qui avaient été enterrées Î! ÿ a quelque temps ont dû être ex- iumées pour enterrer, leur pla- ce, les victimes du tÿphus.. L'in- fection des eaux serait la cause de cette terrible épidémie. Torrenueva, petit village d'Es- agne, est situé à 50 kilomètres de al. La population est d'environ 4,000 pente
2 D —— UN VOL DE CENT. MILLE D
pagnait le croiseur-protégé “Hira- lo”,.a disparu dépuis trois jours |
Les autorités maritimes croient que sons marin a éprouvé un! lésasire et que fout l'équipage à!
Quatre bandits arrêtent un train dans l’Alabama
————
Debreczin (Hongrie), 26. — Cinq
rêtres grecs ont été tués par une Éoeabe qui à fait explosion, chez l'évêque Miklessy, prélat de l'E-|| lise grecque orthodoxe, L'évêqne contre lequel on mor l'atten- lat était dirigé à failli lui-même être tué,
Le vicaire de l'évêque se trouve au nombre des victimes; sa fille en 1 nent sa mort est devenue |: folle.
Birmingham (Alabama) 95.— Une prime de mille dollars a été offerte pour l'arrestation des ban- dits qui ont fait stopper un train du Queen and Crescent Rail- road et ont volé plus de cent mille dollurs dans le wagon-poste.
Les quatre bandits se rendirent
coulé. | > à la recherche des torpilleurs qui) mg HR 4 avaient &ié perdus pendant le: | PRES aile le n
manoeuvres qui avaient eu lieu
mari de Mme argaret
a dé DD ——— Andersôn fut un buveur. Il y
! | a dix ans elle réussit à le faire
UNE CR EN UE ve! Ëlle accomplit ceei nvec un ’ reinède e et coûte
C Q que toute por A ya. em jo!
age ge * ami où un parent,
. vous dira joyeusement ce
Cinq prêtres grecs sont tués qu'il en est. FAQs déjà donné
dans, de nes dans toutes les
pattes dh monde, et nous
conseillons ceux de 04 lecteurs
qu) on quelqu'un qui boit et
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pas lui envoyer d'argent. Son
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Ecrivez-lui donc en toute
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l Le sous-marin avait été envoyé | % près de Kakumajima. Pendant plus de vingt ans le cesser, de boire entièrement, F BUS NA ver, et si vous Gésirez ârrêter cette information à des centaines s aiment, de LUI ECRIRE consentement du buveur, Mme personnellement intéressé à une enveloppe cachettée. Son
On s'était vivement opposé l'an- | resse est Mme MARGARET sur la locomotive et menaçant le|n£e dernière à la création d'un ANDERSON, 516 G m | Ave, chauffeur et le mécanicien del nouvel évêché grec orthodoxe. Mali Vestes dire Cou
leurs revolvers, ordonnèrént av dernier d'arrêter son convoi; puis le chauffeur dut. détacher les wa- gons de voyageurs et la locomo- tive se remit en marche, n'en- traînant plus cette fois que le wa- gon-poste et le wagon dés messn- geries,
Quand le resté du train eut été laissé à plusieurs milles en arrière tes voleurs pénétrèrent. dans le wagon-poste. L'un des employés M. A. B. Merville, aÿant fait wi- hé de tfsister, fut blessé à l'épau- le, ce que voyant, il se tint tran- quille ainsi que ses quatre câma- rades,
Les voleurs se mirent
2 D D —————
TOUR DU MONDE
EN AEROPLANE
—
Dar
ua monsieur.
A VIS CONCERNANT LA PROPRIETE DE
MENESIPE VERMETTE, r. DECEDE
ANTS est par les présentes donné conformément aux dispositions du “Manitoba Trustecs Act” à tous les créanciers et à toute personne ayant des réclamations eur da propriété du / dit Ménésipe Vermette, qui mourut au mois de mai 1915, dans le village de Saint-Jean-Beptiste
L'itinéraire imposé aux conenr-| eu Manitoba, le ou vers le 28 décem reñts passe par New-York, Belle- bre a. 4. 1913, ot dont l'agminéstration Groënland, l'slinde, lee! du bien à été remise à Maria Vérmet {ébrides, Ï; linbourg, Londres | te, du. villoge de Saiamdean-Baptiste
3
L'Aéro Club des Etas-Unis of- fré un prix de 100,000 à l'avia- teur qui, partant de San Francisco v revienara le premier après avoit fait le tour du monde en moins le 90 jours. a cours est fixée
alors à
sans hâte execasive en SFfletant et chantonnant comme
a : Isle, le dés ‘hommes
habitués à ce travail. Quand del Paris, Berlin. Snint-Pétershoung. | #4 Manitoba, veuve, pr. 1 four de Surpogntion, de , Saint-Bonilace,… d'en
train arriva à proximité de Bir- mingham, les-volenrs avaient tér ininé le dépouillement du: cour- riér ; ds ordénnièrent alors an mé- canicien de stopper, desrendirent du wagon-poste et 4disparurent, Une vingtame d'honames sou: les ordres du' chérif se sont mis ? la recherche des voleurs: ils on emmené des ehiens -spéñalemen entraînés à ce genre d'exercices,
la Mandehourie, la Co-|°
Moscou 1 oscou, vbyer. poste payée où ,par remise at
rée, le Japon.le Kamchatka et lei au de JosephAlexandre Besupré, détroit de Behring. Ii comprend {58 malptyre Block, Winnipeg, Maoi- 13,100 milles, c'est-à-dire. qu'illioba, le ou avant le ème jour de surpasse de 3,100 milles le tour Auf mors u. d. 1914 leurs nommé de bapté- méridien, ‘dont le tuètre est. 14] me et ieurs prénoms adresse er ti quarante-milliontème partie. Les] fication &t, pur écrit, les détdils com tours qui lallongent été pleis du PES TOR QUE, ECG Ge ajoutés pour réduire-at minimum SAT 40 Mour.FHDNUR.: ea te la traversée de l'Adabtique. et] % Frans. si 7 PRUR EU À
* we 2 | son et peu dumesrt vérifié par uns elle du Pacifique, * br ARS
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ont
: + : é à aration FeJ0n is aiu Les inspecteurs de a poste Dit | Malgré: cétte précaution, 1061: QU'AVIS SOIT PRIS qu'après Le & rt: Ke y ont considié que les -vo- “oMtpétenres se MOMENT Mn Péu! murs .n d. 1914, la dite Muria Vermet
leurs avaient emporté un butin lo plus dé cent mille dollars. sur le pläncher du wagoñ-poste ils vetrouvèrent trente-<inq mille dollars en argent et objets de va-
PepPUqUES:, la difficuité du ravi- adminietrern le bien du dit Méné- aitlement, l'obligation de traver-| sine Vermette, décélé, pour lés par wep des climats où l'huile se fige. | des qui y euro des droits, ne tenen + * » à * me aue des téciatations ou Cie où l'essence même s'altèr, leur ani PRE nca pi gr a à NE font regarder le Progrs use CO resnonsalble d'aucune eréince ou par- ne : inexécrituble: elles ‘estunent | &, Ge créances la propriété d'une per- que les concurrents peuvent s'en- sonne ou de nersonnes dont elle n'au- ager sans crainte, puisque les|ra pas reçu avis à cette date,
Les voyageurs qui s trou-
ph grand nombre d'éntre eux|leur état en mai 1915, né
, suivant eux, d'es- succès -de l'entreprise. x
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CHRONIQUE AGRICOLE
LA CULTURE MIXTE ET L’IRRIGATION
Avec l’année 1914 une nouvelle revue agricole qui répond à un ob- jet des plus intéressants, a fait son apparition dans le champ de l’agriculture canadienne, Jamais l'agriculture n'a reçu des corps législatifs les encouragements qui lui sont aujourd'hui prodigués, et aucun pays n'a autant fait à cet égard que le Canada, Gouverne- ment fédéral et autorités provin- ciales rivalisent à l'envi pour ré: soudre les problèmes qui confron- tent les cultivateurs: et une im- pulsion nouvelle a été donnée à cette oeuvre pour l'entrée en vi- gueur de la loi d'instruction agri- cole qui sert à coordonner les ef- forts des uns et des antres.
La Gazette agricole du ne |
Un cultivateur qui peut rencon- trer les dépenses les plus impor- tantes que lui amène sa ferme, seulement avec les revenus de sa laiterie, de ses jardins et de ses poulaillers, est sûrement en voie d'avoir du succès; ce succès lui se- ra dû, car en cultivateur intelli- gent, il s'est préparé 1n commerce dont le revénu général provient de diverses ressources,
En effet, la culture mixte peut apporter ce puissant argument en sa. faveur, que lorsque le fermier qui ne sème que du blé n'a qu'un jour de paie par année, c'est-à-dire quand, à l'élévateur, Ja compa- gnie lui paie son blé, tandis que l'autre qui s'occnpe de culture mixte, en a plusieurs. Même si les profits de ce dernier n'étaient pas plus importants, celui-ci serait encore du bon côté, car le cultiva- teur qui est obligé de faire de fré-
dont le premier numéro vient de paraître, est destinée à donner une vue d'ensemble des travaux exécu- tés par le Dominion et par les pro- e i : vinces dans le domaine de l'agri-|quents déboursés, soit en salaires culture. À soit en améliorations, apprécie Rllé est rédigée et éditée à Ot- beaucoup les ehèques mensuels tewa mais la collaboration des! qu'il retire durant toute l’année de fonctionnaires provinciaux ajoute la vente du lait, des oeufs, des kK- gumes, ete.: quoique petits, ces chèques arrivent souvent et régu- lièrement: : . mel MEET Un exemple de succès qui méri- te d'être cité en parlant de cultu- re mixte, est bien celui de M. K. L. Laveridson, étabh sur le sys- tème d'irrigation du Pacifique Ca- nadien :; il loue près de Gleichen une demi-section dont 125 acres sont en culture. Il possède 70 bê- tes de bétail, dont 12 à 18 vaches à lait, qui lui rapportent $110 par mots. M. Laveridson a aussi huit chevaux de travail qui, outre son ouvrage personnel, lui ont rappor- té $900 l'an dernier. Pour ce qui regarde la vente des pores, les résultats qu'il obtint sont une illustration de ce que put un homme entreprenant. Ce- lui-ei débuta dans cette branche il y a deux ans avec une truie qui lui coûta $13; or, en juin dernier, il vendit pour ÿ1200 Ge porcs et pour à peu près $1,300 à l'autom- né, M. Laveridson croit fermement à l'irrigation: en 1912, il irrigua une partie de sa semence d'orge: or il récolta deux semaines plus Fi et obtint 20 minots l'acre de plus qu'une autre partie qüi n'a- vait pas été irriguée. L'an dernier un champ irrigué de blé a rappor- té 15 minots de plus par acre
énormément à son intérit, Le nu- méro de janvier n'est évidemment qu'uné introduction au travail 4 va suivre, étant consacré spéciale- ment à l'organisation et à l'histoi- re des divers Ministères de l'agri- culture du Canada et aux crédits qui leur permettent de poursuivre leur ouvrage, Il contient aussi en entier. le texte de la loi : d'instrue- tion agricole, la convention passée avec chaque province et un état des erédits accordés cette année en vertu de ladite loi et de leur af- fectation.
Dans sa préface, l'honorable Martin Burrell, Ministre de l'a- griculture, fait remarquer que cet- té revue n'est pas destinée au grand publie, mais à la presse et aux fonctionnaires agricoles aux- quels elle fournira des faits et des renseignements de nature instruc- tive et scientifique, Elle leur sera servie gratuitement. Toutefois il en sera tiré chaque mois un certain nombre d'exemplaires supplémen- taires pour les partieuliers qui s'y intéressæraient, et qui pourront se les procurer à raison de dix cents le numéro ou $1.00 par an.
Cette revue, imprimée sur pa- pier de luxe glacé faisant bien res- sortir les portraits des Ministres fédérel et provinciaux de l'agri- culture qui paraissent dans le pre- L pl wier numéro, et élégamment bro- qu'un autre non irrigué, : chée, offrent un aspect des plus at-: Ce fermier prospère n'achète irayants. |"ien pour nourrir son bétail, récol-
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tent tont ce dont il a besoin: au printemps, il doit semer de l'alfal- fa, avec lequel il prétend a70ir de bons résuitat:
Enfin M Laseridson attribue tout son succés à la culture mixte et à l'irrigation et er 8 la fer-
ellement ne
lui mppartienne pas, il déclare
1514 |qu'il fait beaucoup mieux sur ce ri EME PE 1544 |terrain loué mais irrigué, que sur
la ferme qu'il a laissée pour venir s'établir sur lé système du Pacif- que Canadien,
02-420 0——
ALIMENTATION DU CHEVAL DE TRAVAIL
a
L'alimentation dun cheval a pour bas Ja paille, le foin, le son. et principalement l'avoine,
LA PATLLE.- De toutes les pailles, des graminées, celle du
froment est des plus ntilisées pour la nourriture du cheval parce que de toutes, elle est réputée la plus alimentaire et que cet animal la préfère à toutes les autres,
Les propriétés alimentaires de la paille de froment sont démon- trées par l'expérience, contradic- toirement à l'analyse chimique. L'analyse, en effet, ne trouve en elle qu'environ 12 pour 100 de principes nutritifs, et cependant en Angleterre, on nourrit excluisi- vement avec de la paille les vaches qui ont cessé de donrer du lait. Cette paille se donne en botte. broyée on hachée,
En botte, elle n'est jamais man- gée en totalité par les animaux dont elle n'est pas, d’ailleurs, l'u- nique aliment. [ls choisissent, par- mi les tiges, les plus sucoulentes ou les plantes fourragères dont el- les sont toujours entremélées, et le reste, foulé aux pieds par eux leur sert de litière.
Broyée par les procédés de gre- nage, elle est d’une mastication plus facile et mangée en plus grande quantité,
Enfin, hachée ét mêlée au son ou à l'avoine, elle est mangée en presque totalité et fournit à l'ap- pareil digestif bien plus de maté- riaux nutritifs, car elle y est sou- mise à une élaboration beaucoup plus parfaite,
C'est done sous cette dernière forme que son emploi est le plus avantageux.
LE FOIX est, pour le cheval de travail, un excellent aliment dont il matière nutritives et présente en outre, l'avantage de servir. de lest aux organes digestifs.
LE SON est, de tous les ali- ments, le moins propre à entrete- nir les forces du cheval de travail. parce qu'il est peu riche en princi- pes nutritifs, depuis que, par la monture et le blutage actuel, la proportion de farine que lui lais- sæient les anciens procédés à con- sidérablement dimimué, Aussi, les animaux qui s'en nourrissent prin- cipalement, sont-ils mous et peu capables de suffire à de pénibles travaux.
Ajoutons que cet aliment est susceptible de fermenter facile- ment dans l'intérieur du tube in- tstinal, de s'y agglomérer en pi- lote et d'occasionner des indiges- tions très dangereuses,
Pour ces motifs, le son ne doit entrer qu'en très petite proportion dans la ration journalière du che- val de travail, et la quantité qu'on lui donne doit toujours être mouil- lée ou tenue en suspension dans les boissons. Mêlé avec l'avoine ou la paille hachée, le son est d’une di- gestion plus facile,
J'AVOINE est l'aliment par excellence du cheval de travail celui, dont il est le plus avide et qui, par les propriétés excitantes dort il jouit à l'état de erudité. est le plus propre à lui donner de la force et de l'énétie.
Aussi, dé tout temps, ce grain dans les contrées septentrionales du moins, at-il été employé, pres- qu'à l'exclusion de tout autre pour l'alimentation du cheval de travail,
L'action ‘de l'avoine sur l'écono- mie du cheval est une action toute spéciale, dont on & cherché l’expli- cation par l'arialyse chimique.
Celle-ci a trouvé dans le grain de l'avoine une proportion peu considérable de principe féculant én égard aux propriétés nutritives dont il jouit=59 pour 100 seule- ment,—de la gomme, du suere, et en outre, 6 pour 100 de gluten Son écorce contient, on le sait, un principe aromatique particulier,
Peut-être les propriétés de l'a- voine ne doivent-elles être attri- buées, non seulement à son princi- pe stimulant, mais aussi à ce que le suere qu'elle contient éprouve duns l'appareil digestif, une véri- table fermentation en vertu de la- quelle il est converti en alcool?
L'avoine doit se donner au che- val de travail en quantité suffisan- te: une quantité de DOUZE à DIX-HUIT pintes, s'il est de for- te taille et si les travaux sont ru- des, vofà des rations ordinaires,
Le cheval de travail doit faire trois repas par jour: un le matin un second à midi, et le troisième le soir.
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Telles sont les substances qui lempñshant le sentiment de la faim de tout temp<, ant servi à l'ali-|de s’y manifester, et le “lestant”, |mentation du cheval Elles sem-|poar sin dire, jusqu'à ce qu'elk: jblent, en effet, être les plus con-}uient subi une complète Elabora- |venabiez, hon seulement parce|tion qu'elles sont riches en principes] Cependant, aujourd'hni, pour nutritifs, mais encore parce que | plusieurs causes que nous étudie- sjournant longtemps dan le tu-}rons dans un prochain article, on
be intestinal, elles maintiennent sæs fonctions toujours en activité
D - ES =
Conte du
Il y avait à Sens un pauvre jon- gleur qui se ruinait au jeu de dés; souvent il devait vendre sa vieille: il n'avait ni chausses, ni cote, et ses souliers étaient percés de ton- tes parts, ;
Il aimait la taverne et la débau- che, et y dépensait tout soh ar- gent. Se promenant coifé d'un pe- tit chapeau vert, il n'avait de goût que pour les jours de fête et les di- manches... Après avoir péché toute sa vie, il mourut.
Le diable habile à tromper les hommes, vint quérir l'âme du jon- gleur. Depuis un mois il avait quitté l'enfer, sans pouvoir s'em- parer d'une seule âme. Il saisit donc le jongleur et l'emparta joy- eux avec soi, Pendant la route, il rencontra ses camarades chargés de prêtres, de moines, d'abbés, et de chevaliers coupables. Lucifer complimenta ses sujets et fit jeter les damnés dans la chaudière,
Le démon qui portait le jon- gleur vint à son tour. Le maître du lieu dit au pauvre poète: “Quelles sont tes fautes? As-tu été ribaud, traître ou larron ?”
—Non, répond le malheureux. j'étais jongleuwr, Mon corps a souf- fert de la froidure; souvent l'on m'a injurié. Maintenant que je suis à l'abri du mauvais temps, je chanterai, si vous le désirez,
—Nous n'avons que faire de tes chansons, répond Lucifer ; puisque tu es mal vêtu, tu attiseras le feu sous la chaudière.”
I s’assit donc près du foyer, et alimenta le feu de toutes ses for- ces,
Il advint que les diables se réu- nirent et décidèrent d'aller sur la terre chercher les âmes coupables “Ecoute, dit le chef au jongleur je te confie tous mes damnés; tu sera mangé vif, s’'ilen échappe un seul,
—Soyez tranquille, dit le jon- gleur, vos âmes seront bien gar- dées,
—Je compte sur toi, reprend Lucifer; an retour, pour ta récom- pense, je te ferai servir à la bro- che un moine bien gras, à la sau- ce d'usurier.”
++:
Un jour que le jongleur était sæul à surveiller les damnés, saint Pierre entra en enfer, porteur d'un brelan et de trois dés. Il s'assit près du jongleur et lui dit: “Mon ami, veux-tu jouer avec moi? J'ai un brelan et trois dés, tu peux gagner force monnaie.”
Cependant saint Pierre mon- trait sa bourse où brillaient les pièces d'or,
“Sire, répondit le jongleur, je n'ai rien au monde que ma chemi- se, Allez-vous-en,
—1]l te suffit de mettre en gage cinq ou six des fumes qui sont ici.
—Je n'oserais, repartit le jon- gleur; si j'en perdais une seule. mon maître me mangerait tout vif.
—AQui le lui dira? reprit saint Pierre, si quelques âmes disparais sent, il ne le remarquera pas, Voi- ci de l'argent, tâche’de gagner ces esterlins tout neufs.”
Le jongleur prit dans sa main les pièces d'or, et les caressa avec envie,
“Jouons done une âme, dit-il à saint Pierre; blonde ou brune à votre choix.” |
Les joueurs disposent l'argent : “Ma foi, dit saint Pierre, j'ai huit; si tu ne l'emporte pas sur moi, j'aurai trois àmes pour ma part.
Le jongleur jette trois, deux et as. “Tu as perdu, dit son parte- naire, qui fait encore douze points. Tu me dois neuf, cette fois.’
Le jongleur perd de plus en plus, “Ma foi, dit-il à saint Pierre jamais je n'ai plus mal été servi par le sort; vous jouez, je crois avec quatre dés, où bien vous tri- chez au jeu.”
De nouvelles combinaisons ne sont pas plus favorables au jon- gleur que la précédente. Il perd toujours et injurie saint Pierre,
“Je crois que vous êtes un habi- le voleur, et que vous changez les dés.
—Vous mentez, dit l'apôtre, sont là des coutumes de r'bauds,
—Vous êtes un voléur, vieillard
ce
rez pas uu demier d'ici.”
Mais saint Pierre arrache l'ar- gent des mains du pauvre diable déchire“ les vêtements de l’homme
ui Je br 3: pay red la barbe.
ngtemps ils se frappent: mais le jongleur voit bien qu'il n'es
— ————— ——_ ————_——— +" L F4 RER on ne
. 5 à
La de & { LS LE TETE re ae
SAINT-PIERRE ET LE JONGLEUR
dit le jongleur. Vous n'emporte-|
lui substitue diverses autres grai- Fnee, notamment le maïs.
moyen âge.
pas assez fort. Il regrette sa robe perdue dans ln mêlée,
“Sire, dit-il à saint Pierre, fai- sons la paix et jouons comme de- vant,
1!
1
|
| |
Je ne demande pas mieux, dit
l'apôtre, c'est vous qui avez cher- ché noise, puisque vous me trai- tez de voleur, Je veux bien recom
mencer, mais me paierez-vous hon- |
nêtement ?
—Oui, dit le jongleur, selon vo- tre fantaisie, vous aurez cheva- liers, dames, chanoines, champions ou moines,
—Voilà qui est parler. saint Pierre.”
s'écrie
‘ : : | Cette fois le jongleur a le des-!
sus, mais l'apôtre ne tarde pas à
reprendre davantage: grâce à un!
point il est vainqueur, Cela ne sur-
prend point le jongleur, il a tou-| jours été un malchanceux, sus ter- |
re comme en enfer !
En apprenant que saint Pierre a gagné, toutes les âmes l'appel- lent à l'envi: “Vous êtes à moi, dit saint Pierre, j'ai dépensé tout mon argent pour vous avoir: cette nuit vous serez dans le ciel."
Le jongleur dit alors: “Nous ne pouvons en rester là; ou bien je perdrai tout, les âmes et ma che- mise,”
Le jeu recommence; après une lutte acharnée, saint Pierre avait gagné toutes les âmes; il les èm- mène en Parudis et laisse en enfer le jongleur tout morfondu.
A son retour, Lucifer ne voit
personne hormis le jongleur.
Le démon lui nr re “Où sont allées les âmes que je t'ai con- fiées ?
—Par Dieu, répond le jongleur je vous dirai la vérité. Un vieil- lard est venu ici, apportant de l'or à foison, Nous jouâmes ensemble, Le traître se servit de faux dés et eut sur moi l'avantage. J'ai perdu au jeu tous vos damnés,
—WVil truand, s'écrie Lucifer votre jonglerie me coûte cher: malheur au diable qui vous con- duisit iei.”
Celui-ci fut battu de telle sorte qu'il jura de ne jamais plus trans- porter en enfer ni jongleur ni joueur de dés, Après quoi Lucifer dit au ménestrel : “Quittez la mai- son au plus vite, je n'ai cure d'un serviteur comme vous. Jamais un jongleur n'éntrera céans: que Dieu garde là-haut les gens de cette es-
Le jongleur monta tout droit au Paradis. Lorsque saint Pierre l'a- perçut, il courut Jui ouvrir k por- te, et lui désigna une bonne place parmi le ciel.
Que les jongleurs se réjouissent donc, ils ne logeront pas en enfer: celui qui perdit les âmes au jeu de dés les à pour toujours chassés de ce pays maudit...
—— — 044 2 — —
. CALCUL MENTAL
La scène se passe dans l'école de garcons de Saint-Matrulle-sur- Loire, pendant la classe d'arith- métique. Melle Fanny, institutri- ce, apprend à compter aux bam- bins de six à huit ans.
Melle Fanny.—Vous allez ré- soudre un problème, Gaston. Je suppose que trois prunes sont sur {cette table. Votre petite soeur. en |mange une. Combien en reste-t-il | Gaston.—De petites soeurs? | Melle Fanny.—Voyons, mon en- fant: je dis que trois prunes sont |sur cette table, Votre petite soeur en mange une. Combien de prunes reste-t-1l ?
Gaston.—D'abord, y a pas de prunes cette année.
Melle Fanny, exaspérée Di. tes, Gaston... supposez que je vous donne wne calotte.., Est-ce’ que vous la sentirez?
Gaston.— C'est pas sûr; papa :cherche des fois sa calotte quand lil l'a sur la tête, Ca prouve qu'il ne Ja sent pas.
Melle Fanny.—Voulez-vous a- voir un mauvais point, Gaston ?
Gaston.—Pourquoi faire ?
Melle Fanny, d'une voix douce. Mon petit Gaston, si vous ré- | pondez correctement, je vous don- nerai des billes,
Gaston.—J'aime mieux une tou- pie, :
Melle Fanny.—-—Oui, Ecoutez- moi bien, Nous disions done que nous imaginions trois prunes sur cette table, Votre petite soeur... | Gaston, l'interrompant.-J'ai. merais encore mieux uu jeu de tonneau, mademoisælle, :
Melle Fauny, angélique,—N'ous
larrons !
l {
et
l'aurez, mof
trouvez la solution... Je répète:
tte mme + M.
etit Gaston, si vons!
Wumipes, Man
&-mar: 130
En
trois prurés sa trouvaient sur cet- te table, et si votre petite soeur en
|oreilles.—T'aisez-vous, Gaston, ou!
votre petite soeur marge une des mangoait une, combien en restc- prunes et c'en va... rait-ii Gaston —Commentt Vou: 1 Gaston, narguois —Jl n'en rès comnaissæz pas ma soeur, Elle ne! terait pas... Ja mangeras ke s'en irait pas sans en manger une deux autres iutre, V. Délobra. Melle Fanny.—Mais « tpposéz creme arrete
que votre mère soit là et qu'elle
= h œlais, n ile. l'empêche de la prendre, Deux Angiais, nouvelk k . lient mariés Hent dans un Gaston—Maman ne pourrait on da run pee pas être R. Elle est partie ne) Le mari prend la pa:oe : tin pour Ja ville où elle vent ache- jo yet ange. | êtes vous » * 0 “ > N : : & à a , ter une couve use... arce QUE. bien dans votre coin ? vous savez, mademoiselle, notre La dame répond : culs Pibette. elle : pure part AU me TÉpOn poule Pipette, elle a onze poussins Très bien, mon ami
et pis des gros... Alors, comme Papa a peur qu'ils s'enrhument Melle Fanny, +.
—Vous ne sentez pas le froid? ——Jas du tout.
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M. J.-A. Halde, euré de Dau- phuin, Man. était en promenade chez ses parents.
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{nant en danger à causæ dn froid! La séance fut nn sucrès REA FR lac des Bois. D'après les See Jtation nous parlait de souper {qu'il à dû endurer en atténdant le} plet ; chacun s'accorde à le dire. |niers tracés, cette voie passerait à|mais nous nous pertmettons de æoour- du frare de M Curikerc] Après ce festin intellectuel et|4 où 5 milles de l'église. C'est une!changer ce mot et nous parlerone |accouru au cours deux heuréc moral, festin mâtériel celui-là et) question importante pour nous. |de banquet | iprès ja découverte de l'incendie. tangible ,mais savoureux. .… :_ Vers le milieu de la soirée M. La famille éplonée réside actuel-| Quelques trente-cinq pamers| Les bons chemins sont à l'ordre! Plütippe Painchand, au nom des lement chez œæ frère, M. Jules Cu- | dons des jeunes filles et des dames| ju jour. Le Darvean va être rele-|ncteurs et des chantres en quelques viliers, et c'est là que M. Le curé! furent mis aux enchères, Les pa-| +6 paraît-il jusqu'à l'est de la pa-!mots appropriés à la circonstance a été appelé le lendemain pour; niers sont à la vogue; en quelques! jsss Le nivellement et l'arpen-!A présenté à notre digne curé une! baptiser le pauvre petit en dan-|instants tous furent adjugés “A | tage ont été faits l'automne der-|Pourse, comme marque d'estime! |ger. Quelques amis ont compris la près en avoir dégusté le contenu! ie. que nous avons pour lui. misère dans laquelle M. Curviliers| délicieux, chacun se retire empor-| C'est le progrès qui s'affirme M. l'abbé Poitras a répondu-ex M. et Mme Josph Hamelin, delest maintenant, et lui ont fait/tant de cette soirée le plus doux! Arrière les détracteurs qui veu-|termes vibrants d'éloquencæ, re- Sainte-Rose, ont pris les chars à! parvenir quelques vêtements de|souvenir. [lent nous reléguer au dernier! merciant tons de leur générosité, Laurier pour voyage à Winnipeg.|tout genre. Les recettes de la soirée rappor-| Ljan . | Nous remercions vivement notre s +» Nos sympathies à cette famille |tèrent à l'église la jolie somme de! |infatigable curé pour tout l'inté- M. Robert Doucetts, de Mé- |: cruellement affligée, surtout $275. Félicitations aux orgauisa- rêt qu'il porte à nos-oeuvres pa- Creary, est en promenade à Lau-|dans saison si cruellement | teurs et merci à tout contributeur. :roissiales et pour tout son dévoue- rier, froide. | ER. | |iment, ns oublier £a mère, Mme | Charles Poitras, qui a si bien pré- paré ce banquet. Les personnes suivantes étaient présentes: MM. Philippe Pain-
en!! : {chand, P.-A. Bouvier, Alfred Ha-
Un citoyen. une
————© 27 D 0-2—— —
LA SALLE
Eat nd: | Allons-nous dire que Thibeault-|
Samedi le 21 en traversant le|ville est “une place de rien”, inea- lac Blanc (Whitewater) les ehe-| pable de tonte initiative, de toute! M. Alphonse Hood, hôtellier de vaux de M. Couture ont du mar-|entreprise, sans ressources, où les Giroux, était de passage ici été plusieurs milles au froid et!gens meurent de faim!
le 22 février chez Mme Pierre Ga mache, Il y eut chant et musique et un magnifique souper fut servi
Une chôrmante soirée avait lier |
* ] affaire, et rendit visite à son cou-| {
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Etaient présents: M. Mme Isane Trottier, M, et Mme Hono- ré Gaimache, M. et Mme Bou- chard, M. Philippe Bouchard, de MeCreary ; Melles Alice Gama et I, Fradette. de Sainte-Rose Melles Catherine et Delphine Trottier, de Laurier : MM. Joseph Valcourt, gérant de Northern Crown Bank de Emile Lussier, Jo
Nos plus sincères remert lements à M. et Mme Gamache de nous a- voir fourni l'occasion de passer une aussi wgrénble soirée. Tous s
: me
la Sainte-Rose
AHard.
avancee
dans la neige épaisse pour rega- gner leur demeure. Mme Covture était débarquée du train le matin
à Whitewater et revenait de soi-lt-elle dix ans d'existence pad cer-
gner son père à l'hôpital de De- loraine, ER |
2», après la messe. de Ja Monta
Dimanche le
dite à l'école ne
£ MM. les commissaires ont présen- té aux intéressés une motion rela- tivément au déplacement de l'é- cole, ponr la mettre à un demi- mille de Deloraine, ee qui la ren- lrait accessible en tout temps de
| Un tel langage serait une HJomnie sur le compte d’une |roisse comme la nôtre. A peine a-
ea-
mA - #
|compte 70 familles dont un Itain nombre bien à l'aise, | merci !
1913 surtout fait époque dans
Dieu
| 8 gloire de Dieu et à l'honneur des paroïssiens une magnifique église a # de 115% pieds de long par 45 de large, C'est un contraste avec Ia vieille chapelle bâtie en 1903 par {les quelques familles d'alors, Cette
annales, Elle vit s'élever à ha!
sin M. Ephrem Rochon, marchand général, " +.»
M .Félix Bélanger nons est ar- irivé de l'Est où il était en pro- | menade depuis deux mois. Il est lenchanté de son voyage, quoiqu'il est revenu encore célibataire,
1 +++ M. Fred et D. Gaudry décidè- rent d'aller passer le dimanche gras avec leurs amis de Saint- Charles, (Bonne idée!) “+
M. Alfred Caron et Damase
“
séparèrent à une heure emportont le meilleur souvenir. de la poulation tant
Melle Noémie Gamache est en[°°Ux qu fréquentent l'école que promenade à Sainte-Ros, Bien] Pour les fidèles qui s'y rendent à
pl f Ê ce “assister du plaisir # notre amie. tous lesfquinze jours pour assister ..: à la messe , oi ; La motion a été accertée à l'u- M. et Mme Henri Fournier, de nanintié Ù Winniper, sont les hôtes de M. ett |
CHR hers
pour
+ + #
Mme Adélard Trottier. Y'rette.
De retour d'un voyage à Oak de M ———— Lake, Melle Cécile
Wantin ne- compagnée de la petite soeur de sa belle soeur, Cette petite est ve- nue pour assister au catéchisme préparatoire à sa première com- munion à Deloraine.. Aussi Mme A. Robitaille qni nous est revente de son vovage de Montréal),
DELORAINE, MAN.
Lundi le 16 de février M. le eu- ré recevait le mutuel consente- ment de mariage entre M. Jules Van Daeles et Melle Marie La- poudre de cette naroissæ, et leur donnait la bérédiction nuptiale en présence de plusieurs amis de l'époux. Le soir il y eut fête et réjouissances à la maison pater- nelle de l'épouse. Plusieurs amis et invités y ont pris part. Les nouveaux mariés iront bientôt s'installer sur une ferme. au nord de Delorainet Bonne “chance prospérité aux nouveaux époux,
CRE
——— "+ 2 ——
THIBEAUVILLE
SEANCE AU PROFIT DE L'EGTASE
Grâce au dévouement et au zèke de nos dames pour les oeuvres pa- roissiales, un magnifique banquet a été offert aux paroissiens et aux amis d'alentour.
De nombreux convives se Pres- sèrent autour des tables et firent honneur aux mets délicieusement appivtés.
A 7 heures et demie la foule se transporte dans la salle de théâtre agrénolement décorée pour la cir- constance .
Sous l'habile direction du Ré- vérend Frère Victor, supérieur du Collège de Sainte-Anne, une ex- cellente pièce dramatique, “Le Reliquaire”, fut exécutée avec a- dresse devant les auditeurs uvides de belles choses. La bonne direc- tion et l'adresse avec laquelle les scènes furent présentées fait hon-
et
Mercredi soir le 18 courant nous avions la douleur d'appren- dre qu'une de nos nouvelles famil- les se voyaient obligée de coucher à la belle étoile, après un furieux incendie qui détruisit complète- ment la maison habitée par M. Pierre Cuviliers. Rien, ou presque rien n'a pu échapper aux flam- mes, Heureusement encore que le vent avait changé de direction + anelques heures avant l'incendie. Ainsi une grainerie pleine de grain et uné étable contenant une quarantaine de bêtes, ont été épar- gnées. Bien que M. Cuviliers n'a pas à souffrir des pertes de ln! maison elle-même, il trouve sans mobilier et presque sans au- tre vêtements que ceux qu'il por- tait, ainsi que son épouse et son jeune enfant de six semaines,
Ce dernier était déjà indisposé depuis quelques jours, est mainte-|
se
élèves, À maintes reprises les ae- teurs furent vivement applaudis.
De petites scènes comiques et de joyeux chants remplirent les en- ir'actes,
Roman de La Liberte
DERNIER DES MOHICANS
PAR FENIMORE COOPER
ÀJL s'en alla dans la nuit à traverslun fagot d'un air d'indifféren”el
les huties des sauvages, cherchant [parfaitement jouée ; il devint pour- partout un indice qui pût le mettre
construction élégante est loeuvre|
imel, Ulrie Boisvert, |(Gruynt, Adolphe
|Painchaud, | +. 1!
Adolphe Piehé, Joseph
Les recettes des soirées des 22 et 23 février furent $S101.50.
Nous remercions les dames les demoiselles d'avoir fait des pa- niers, et en un mot tous ceux qui ont aidé, par leur travail ou pat leur présence, pour faire de ces soirées un succès accompli,
+ *
M. Edgar Guilbault est de re- tour d'un voyage dans la province de Québec et des provinces mariti-
et
Charette, Kirk Cie Limitée
Bains, Appareils de Chauffage et de Ventilation Corniches, Lanternes (Skylight), Four- naises à l'eau chaude, à la
l'année et rapprocheront les deux|
neur au Rév. Frère Victor et à ses]
des paroissiens, car ce sont eux qui ont fourni la presque totalité des matériaux de construction.
+ + *
Un courant d'émigration sem- {ble actuellement se diriger de no- ltre côté. Il est dû d’une part au ldévouement de certaines person- Înes à cette cause, de l'autre aux avantages nombreux qui s'offrent |jei aux colons. | C'est d'abord la facilité pou | l'élevage des animaux, le pâtura- ge et le foin sont en abondance.
L'industrie laitière aussi assure aux familles une vie honorable et | facile, !
En hiver, le bois: trois scieries sont en ce moment en opération. | Chacun peut faire le bois de scia- we dont il a besoin pour se bâtir. Le chauflage ne coûte rien.
M. ‘Edmond Smith, lors d'un voyage dans la province de Qué- bec en décembre dernier ent loc- casion de faire apprécier la faci- lité qu'il y a ici pour les colons de se créer un avoir et de préparer l'avenir de leurs familles, facilité beaucoup plus grande quê dans bien des endroits de la province de Québec,
En revenant, il amène deux fa- milles de Montréal qui paraissent enchantées du pays. | Plusieurs familles nous annon- cent leur arrivée prochainement. C'est M. Paradis, de Christieville | M. Rousseau de. Saint-Hyacinthe. | M .Lacerte de Montréal et d'au- |tres qui doivent les accompagner, | Bienvenue aux nouveaux colons.
* +
Mentionnons en passant que M. Ed. Smith a eu l'heureuse idée de | doter sa ferme d'un beau troupeau | d'animaux, Les vaches! Les va- | ent ra S {ches! Voilà le secret de vivre à l'aise sur une terre dans nos can- tons,
| 2,5
| Faut-il ajouter encore à l'avan- |tage de la place la perspective (d'un chemin de fer sur le mpar- |cours du nouvel aqueduc qui est en | voie de construction de Winnipeg
méditations. Heyward, fort im- [même calme. Enfin, après un temps assez Jong, le chef indien secoun les cendres de sa pipe. |calicot, et parut disposé à partir; le major se préparait à le suivre. [quand un guerrier de haute taille jentra Guns la salle et vint s'asseoir {sur le même fagot qui lui servait
un regard sur lui: c'était Magua. | Le vieux chef, qui avait aussi Ireconnu le nouvean venu, avait (déjà rallnmé sa pipe et recom- mençait à fumer; Magua, absent depuis deux jours, fit de même Let avec autant d'indifférence et de
|patient, s'efforca de montrer le
croisa sur sa poitrine sa pièce de!
de siège, Duncan jeta à la dérobée|
Laflèche, de Saint-Charles, étaient en visite ici chez leurs amis MM. | Cormier à
rt+*+
On nous annonce pour Pâques le mariage de C. Lagacé. Mardi! mon brave! /
“++
M. Louis Poulin ,jde Winnipeg. est en promenade @hez sa soeur Mme Louis Gaudry.
+ + +
M. l'abbé Gendron, notre digne curé, est maintenant en pleine voie de guérison, Il a pu cette semaine | se rendre à la ville pour consulter son médecin. ++
Nos jeunes mariés sont de re- tour de leur voyage de noce et
sont ce soir à rendre visite à leur beau-frère M. Aurèle Rochon, Ils retourneront lundi à Transcona
où ils demeureront, % + %
Pas chanceux le père Rochon cette année pour fêter son anni- versaire de naissance qui tombe le 29 février! Nous pouvons lui di- re. “Vous perdrez rien pour atten- dre l'année bissextile”.
Poivre et sel. ET
FANNYSTELLE
Nous avons eu le plaisir de voir parmi nous le 23 courant Mgr Dugus. Il a bien voulu accepter l'invitation de notre curé en se rendant à la soirée dans la salle 1 l'école, Mgr a fort applaudi les acteurs à la manière dont ils ont rendu leurs différents rôles.
Nous remercions vivement Mer Dugas d'être venu nous visiter à cette occasion, et nous espérons Je | revoir bientôt,
: + * *# | Mardi le 24, Messieurs les ac- teurs et chantres étaient conviés à un banquet donné pur notre dé- voué euré M. l'abbé Joseph Poi- tras. M. le curé en faisant linvi-
moins qu'il était l'objet de l'atten- tion, il se leva :
“C'est un mensonge! cria-t-il je n'ai jamais eu: de fils! Son
sang pâle ne sortait pas des veines
d'un Huron. La race de Wiss-en-
tusch est éteinte: je suis content !”
Le vieillard voulut se rasseoir. muis il chancelait: l'expression de son regard démentuit ses paroles ; il jeta sa couverture sur sa tête et sortit lentement, sans doute pour pleurer en. silence dans le secret de sa hutte,
“Les Delawares, dit un guerrier d’une voix enjouée en s'adressant à Mague, ont rôdé dans les en- virons.
—Les Delawares des lacs?
sur la trace de la plus jeune fille de Munro; mais ce fut en vain, rien ne trahissait nulle pure la présence d'Alice, D'ailleurs, si puissant que fût l'intérêt qui le guidait dans ses recherches, il se sentait invinciblement ramené vers Ja hutte du grand conseil: il v rentra comme malgré lui. guerriers avaient tous repris leurs Jaces; le calme s'était rétabli: ils fumaient et conversaient tran- millement entre eux de leurs af- aires, et Son arrivée ne fut pas même remarquée. Uneas n'avait point quitté sa place: il semblait même, au milien de l'abandon général, qu'il fût plus libre. Nul ne stwquiétait de ni: mais un Huron jeune et alerte, assis à Prquelque distance, ne le perdait ! point de vue, et un autre guerrier urmé s tenait debout à. la morte de la salle :
Le major Heyward s'assit sur
in ee où
Les |
tant subitement inquiet, en s'uper-| [serant que David Ja Gamme [n'était plus dans la salle. A «ce moment un vieux chef s'avanca
“Notre père du Canada se sou- vient de ses enfants, je l'en re- mércie, Le savant étranger peut-
nos guerriers que le malin esprit {travaille.”
Heyward, rederenu maître de | lui, répondit sur un ton de mystère|gés; Roseau-Plient, allez à
et de dignité convenant à son
“I y a esprit et esprit: Îles
uns cèdent à ma science, d'autres! parfois y résistent. | Mon frère, dit le sauvage, est |
jun grand médecin, il essayera,
| Hevwurd fit un sigue de con! sontement; son interlocuteur, con-|à cheveux blanes, assis au premier remit | pipe et reprit sa con-|sruait de ses voisins, mais il avait ay ses voisins oulair morne et abattu, ses yeux à de silkencicuses étaient fixés à terre; sentant
\ L
tent de cette affirmation, se à famer sa pi versation
Fpanines
\ 1
il délivrer la femme de l'un |
! | personnage : | L
tranquillité que s'il n'eût pas quitté| la salle du grand conseil, Un quart d'heure se passa avant que
.—Non, ceux qui portent un jupon de squaw et habitent les rbords de la grande rivière, E/'un
vie Île silence füt rompu; des nuages! d'eux est venu jusqu'ici. vers Jui et lui dit: |
de fumée roulaient dans toute la! —Et nos guerriers ont enlevé sa pièce, l'inquiétude de Duncan al-|chevelure ? lait toujours grandissant, Un! —Non:” et le chef montra guerrier dit pourtant à la fin: |Uncas, toujours ferme et dédai- “Magua a-t-il trouvé le gibier gneux. “Il a de bonnes jambes, qu'il cherchait ? [mais ses bras sont faits pour —Mes jeunes guerriers revien-| manier Ja bêche,” nent lentement, tant ils sont char-! Magua, sans se retourner, con- leur!tinua de fumer. Au bout d'un encontre pour les aider.”
noncé dans la tribu; tous les guer-| d'œil rapide sur le Mohican., Un- riers cessèrent de fumer, et un!cas le définit du regard:
tôt dans l'assemblée, la haine la plus vive et la Tous les deux se tournèrent in-| féroce; on eût dit qu'un feu inté- volontairement vers un vieillard
rang des chefs. Rien ne le distin. |
moins enflammés, mais sur
u’il
sauvage néan-|ce cri s' gorge:
leurs sombre silence se rétublit aussi-|yeux, & rencontrant, exprimèrent plus! dont il était capable.
Irieur brülait le jeune Delaware:;! nemi
4/3 KG PA EE de
mes, ++ +
MM. Donat Mailhot, Oscar Beauchêne, Eloi Piché, sont re- tournés à Gravelbourg cette se- maine.
+ + *#
M. Alfred Hamel doit vendre samedi prochain le 7 mars, ses biens temporels à l'enchère, M. Hamel doit partir prochainement pour East End, Sask.
* + *
M. Adolphe Guyot est en voya- ge à Winnipeg depuis plusieurs jours.
tit tt
% % *#
Notre village et ses environs a été visité par un espèce de cyclone dans la nuit de vendredi à same- di, Février veut finir d’une ma- nière maussade, et il n'a pas trop mal réussi. Un hangar a été ren- versé dans le village et il est pres- qu'une perte totale .
En général tous les “gratte-ciel” (skyscrapers) de notre cité ont été plus ou moins ébranlés. Je suis certain qu'un bon nombre ont eu l'idée de composer “des bercèuses” qui auraient peut-être fait conenr-
ns
rence à celle de “Jocelyn”. Pour
ma part, je me croyais encore au temps jadis où le berceau était eñ vogue, Pour ceux qui aiment à être bercés ces vents font plaisir, ++
M. et Mme W. Hallmeyer sont de retour de leur voyage de noce dans les Illinois. Ils vont prendre leur résidence ici.
d'vonnie. ——— MD D D — —
LORETTE
M. Joseph Bérubé roisse a à vendre 12 lots, situés dans la. municipalité de fsaint- Paul, Le numéro du plan est 1110 et ceux des lots 6 à 17.
On pourra acheter ces lots au prix de #100 chaque, Mme Bérubé a tous ses titres,
de cette pa-
“Le Cerf-Agile !”
Ce nom formidable et bien con- nu produisit une sorte d'effet ma- gique; la surprise et la joie fu- rent générales: les guerriers, les jeunes hommes, les femmes et les enfants poussèrent des cris de triomphe qui s'achevèrent par des hurlements sauvages. Ce délire fut de courte durée: les chefs honteux de leur faiblesse d’un moment, s'étaient rassis de nou- veau et gardaient le silence; mais leurs veux ne pouvaient'se lasser d'admirer le captif. Uncas, mal- gré son énergie, laissa voir com- bien cette attention tournée vers lui l'enorgueillissait, Magua s'en aperçut, et, serrant son toma- hawk, se jeta devant le prison- nier :
“Mobhican, il fant mourir!
Je suis prêt! Ma hache a été assez souvent teinte du sang de mes ennemis, Il y a bien des Hu- rons dont les ossements blanchis- sent dans la. forêt, Les Hurons
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fois emporté sur son courage et sa finesse à Jui, Magua: c'était son rival,
Il prit aussitôt la parole, et v'eut qu'à rappeler les victoires d'Uncas, du Grand-Serpent, son père, et de la Longne-Carabine sur les Iroquois dans la dernière campagne, pour porter l'irrita- tion générale à son comble, 1] achevait à peine qu'un sauvage. poussant le cri de guerre, lançait sa heche à la tête d'Uncas:; mais Maguu détourna lui-même le coup réclamant pour son ennemi une mort plus lente et moins douce, L’asemblée entière fut de cet avis. et l'exécution fut remise au lende- main,
Les guerriers saisirent le pri- sonnier, le garrottèrent et l'em- menèrent hors de la salle du con- sil Magua ne tarda guère non pe à se retirer, et Duncan, sou- agé d'un grand poids, put suivre le sauvage qui avait réclamé ses soins pour sa fille. £
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grottes habilement disposées, et où l'on avait ménagé plusieurs compartiments, Ils arrivèrent en- fin dans la pièce où se trouvait la malade, couchée sur un lit de feuilles sèches; d'autres Indien- ves l’entouraient, et David la Cramme, que le major fut heureux de retrouver, essafait sur elle les eflets bienfaisants de la psalmo- die. Tout à coup un acconrpagne- ment désagréable merrois le musicen; il se retourna et vit duns un coin Fours qui se balan-
çgait, et dont le sourd grondement
avait offensé son oreille, Il perdit la tête, et, prenant la fuite, 1! eria au mojor en passant près de Jui: “Elle vous attend: elle est ici!” Heureusement il avait parlé en anglais, Duncan réfléchissait à ces étranges paroles, quand son hôte lui dit: 1
“Que mon frère montre mainté: pant son pouvoir !”?
Le major, à limitation des jon- gleurs indiens, essaya des gestes
sont des squaws: qu'ils s'assem-| Au lieu de se diriger vers les! bizarres accompagnés d'une sorte ‘blent pour voir mourir un guer-lhuttes du camp, son compagnos | d'incantation, dont la mélodie
rier, 11 me répugne de sentir en- |core ici le sang d’un lâche,” | Ces derniers mots, faisant allu-
: j instant pourtant, en seouant les! sion à la mort de Roseau-Pliant Ce nom ne devait plus être pro-|cendres de sa pipe, il jeta un coup!
excitèrent un vif ressentiment: |Magua le comprit bien, il résolut d'en tirer parti sur-le-champ a- lvec toute la rnse et la méchanceté Le Cerf- | Agile n'était pas pour-Ini un en- ordinaire, un Delaware:
les traits de Magua n'étaient pas c'était aussi l'homme qui ‘avait 1 A sou| déjoué ses projets et traversé ses visage apparut bientôt u+u joie! plans les mieux préparés, l'hom-
{
son courage l'avaient plusieurs
e ! : 8 SPP EE À A EE RCA Ce PC a
PAU ANT LE à
ut dissimuier, et me qui l'avait vaineu; sa finesse et[dans le flanc de la mon
remonte vers la forêt, et s'engagea dans une sorte d'avenue qi con- duisait à une montagne couverte de buissons épineux, au bord du chemin, Heyward, à la clarté dou- teuse des torches qu'ugitaient les enfants dans le Jomtain, apercut un ours, dont la vue parut faire hésiter son guide un instant. Ce- lui-ci poursuivit pourtant sa rou- te, et Duncan n'osa s'arrêter: l'a- nimal se mit à marcher sur leurs talons en grondant, jusqu'à l'en- trée du eoulur obscur, creusé ex
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eût certainement fait bondir Da- vid, Heureusement il était loin: les femmes avaient aussi quitté la Pièce ; l'ours continuait à gronder. et la malade à se plaindre, “Les savants sont jaloux, dit le vieux chef, voyant le peu de suc- cès du médecin, je m'en vais, Que mon frère chasse le mauvais es- prit qui tourmente ainsi ma fille: d'est l'épouse d'un de nos plus braves guerriers.” 1 avait à peine refermé la porte dé l'appartement, que l'ours s'é tant tout à coup rapproché : De Pres et,
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de SAINTE-ACATHE vu
Mardi gras bien fêté. À l'occa- son du retour de leüt fila Lido, revénu du collège depuis q fours pour améliorer.ss santé, M. et Mme Jowph Joyal ont. fait l'honneur d'une grande soirée: en même temps partie de “whist”.
Pauvre Ildor, ça faisait long- temps qu'il n'avait pas vu de rén-
nion paréille,
ge mme enter “er rot
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rl 22 févriér
G
REMEDE CERTAIN CONTRE L'AREMIE des globules rouges si nécéissires à là vie. 1ÊTE ET AMELIORE LE TEINT.
+ 5 Durant vingt Ans ‘an célèbre iédécin allemand à travaillé à la décen- On vient de le complèter. Il fait honneur à cette progres-| 44: da sr de la restauration du sang Des quai coins de là tare
+ + .: sive municipalité. : * : l'on les végétaux névessaires et on lea combina de telle manière
14 . je a iai qu'à la fin l'ou constitus un restaurateur du sang. Le rene du sang de Sanol a été un bienfait pour l'humanité. La mère de la épuisée, le chef d'un bureau ou d'une usine, la jeune
s0iT mes amis } A l'année prochaine. C'est de par chez nous. .
Un quelqu'un.
104! , t * ve £ "Es 116% +9 d à
Le premier prix des dames fuj gnqné par Mme Onésime Lemire ei je prix de consolation par Mmé Adolphe Fortier. Le premier prix
ST-JEAN-BAPTISTE.MAN.
d é b ” RE : £tor à irt.! ! 3 | n fille on le jeune garçon qui fréquente l'école ont À un moment besoin M. Nap. Bruno, de Radvilides homines fut gagné r M.) On vient de compléter à Suirt-let M. Aug. Gauthier de Lorette en] fl + +
M. Willy Joyal, apprenti del Sask. pr en visite ces jours der! Paul Cadieux et le prix tn r à Adbiphe le nouvel édifice munici-lest l'entrepreneur. CUS ARNO Re ERS. Se Mur ds, 0 0 “coupours de poils” était aussi en
Sanol fournit cela et incorpore du sang à l'organisme humain. Les boms
niers dans notre parois. nt ane 1% we tardent pas à se faire sentir et sont très marqués et très rapides quées
cette sœrmnine, il à été passer une journée À Winnipeg pour affaires. Chez ses parents, ici, a en lieu un dîner et nne bonne partie de car-
lation par M. Joseph Honle. Au nombre des invités on re- marquait: M. et Mine Lemire: M.
pal de Ritehot, Dans le soubasr-| Le conseil de la municipalité. ment sont les fournaises, les cel-loutre M. Lagac, se compose de lules des prisonniers et les voûtes! MM, PR Campean, P; 2 Corvhes- et Mme W. Péloquin: M. et Mie! pour les vieux doewments. Au n z-lhes, TL Grattôn et XX. Church que Albert Fortièr; M. et Mme Mee-|de-chaussé sont les bureaux et lo-! nous félivitons de leur esprit d'en- toc Fortier: MM. E. Lemiré, N. ge du secrétaire-trésorier, et de! treprise.
Lemire. P. Cadieux. J. Houle. V.! l'officier de santé de la Municipa-! M. Conrad Gauthier a été nom- Robert, R. Péloquin, Y. Cartier.
promenade pour la semaine chez …# parents,
Comme les bons ouvriers dont parle l'Evangile, on peut dire que tous ont répondu à l'appel. Læ de-Ttes De nombreux ais y assis-
mer promis fut le denier du plai-{tsient, On y a fort parlé de sir, Cependant pour ceux qui ne{ l'Ouest. :
“ont venus nous leur sonhai-
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Wéernés à Mel Fidélia Saïnt-
_ Eudor Offvier méritèrent les prix
tons ni des pleurs ni dés grince- ments de dents, car ils devaient ivoir des raisons majeures pour s ADbSCIMer,
Les numéros pour les demoisel- leë et pour les jeunes gens sont distribués, il ne reste qu'à les trou- ver, Un tintamarre supplémentai-
vo éclate dans la salle ,No 1 ici, No. 2 là, Enfin tous sont placés, hes cartes sont données. “Coeur
atou, on joue, on gagne, :n perd.
Le “puncher” M. Emile Joyal, pe peut à peine suffire, I! y a dés cris, des rires, un entrain indes- cripuble Une chanée que la oniè- me heure sonna £<ar M. Homer Joval était sur le point de tous hous rendre sourds. L'heure était sounée: il fallait donc cesær, ce
u'on fit à contre-coeur, La revue dés points faité, les prix furent
t Xi leati, ët M.
n miroir dle toi- fhe° Atarÿ. et M.
Once" ymé Bear ps! Nitôfne Nlarv, lette Melle ® Arai *‘fle tonsolation.
On servit comme petit réconfor- tant des gâteaux et du café. Après quoi les jennes gens prirent place au salon .Le violon l'accordéon “accordonnait” F'har- menium “harmoniait”, les ean- seurs causaient, les chanteurs chantaient, et lès autres rraient,
C'est assez. Il serait trop long de dotiner tous les détails de ln soirée, Cependant il faut remer- cier publiquement M. Théophile Joyal, M. O. Saint-Martin et P, Lemoine, ainsi que Mme F. Dorge
: qui ont charmé nos oreilles, soit par le violon, chansons et accom- pagnement. C'était du {ainte- Agathe” et du “eanayen”.
Voici la liste de ceux qui y pri- rent parts
Parmi les gens mariés: M. et Mme T, Joyal; M. et Mme Emile Joyal: M. et Mme Félix À. Dor- ve: M. et Mme Félix Lemoine; M. et Mme Josaphat Dorge; Mme Euclide Olivier; Mme J, Sorin; M. EF. Pallardi MS Garet, M. Homer Joyal,
Parmi les jeunes demoiselles et les jeunes gens: Melles Ida et Orisi Dorge:; Melles Léa et M.- Rosæ Olivier: Melle Fidelia Saint- Onge; Melles Cécile Guertin. Agathe Alarv, Ida Lemoine, Vic- toria et Mélanie Joyal. MM. Josa- phat Bilodeau, Louis : Lemoine. Alphat Dorge, Pierre Lemoine. Philius Ethier, Eudor Olivier, Al- bert Péloquin, Antoine et Amédé Alarv, Omer Joyal,’ O.: Saint- Martin, R, Phelps, (agent du €. N. R.), Eugène Nolette; enfin
*ioute la famille Joyal qui égale l grands garcons: E., D, EI, Joyal.
ses paites de devant, arracha vi- vément sa propre tête, sous laquel- le se montrait l'honnête figure du brave chasseur, “Chut! dit Oeil-de-Faucon, sur- tout pas nn mot qui ne ressemble
à de M sorcellerie, on pourrait nous énrprèndre, Que signifle cette mascara-
de?”
Le chasseur raconta en deux mots comment Uncas, s'étant ém- porté trop vivement à la poursui- te d'un fuyard, était. tom aux mains de leurs ennemis.
“I} est prisoniner, dit Duncan, ei condamné à mourir demain à ln pointe du jour,
J'étais à sa recherche, quand j'ai reneontré un jongleur de la tribu, qui sexerçait à ses maléfi- ves sous ce déguisement, je Ini Ai pris son accoutrement, qui - m'a ævi à venir jusqu'ici, puisque je vous ai rencontré, Mais songeone à nos affaires, Où est la jeune da- me { a À
Hélas! j'ai visité toutes les cabanes des Hurons sañs recueil he un indice.
Le chanteur n'a-t-il pas dit en partant: *Elle vers attend, el- le ést iei!” Pourquoi s'est-il sau- vé si vite, l'imbéerle!”
Les diverses pièces de ve loge- went souterrain communiquant par des crévasses qui servaient à laisser passer la lumière du jourx l'ours se glisse par l’une d'elles et au bout de quelques instants il lit. au major:
“lle ést M. J'ai craint de l’ef- :frayer en lui parlant, mon dégni- sement la ferait mourir de ÿ Je suis aussh: effrayant: que
»,
)
“violonait”,| P00
T.|meux petit village d'Ashern:
Houle, D. Houle. A. ois, J, Chartrand, ei oi io 2 A miouit eut lieu un superbe , ‘ : TAcheor d “8. À A R ps à 141 milles de Winnipeg. entre; réveillon puis de lo musique. Puis 2 Ft ." "ltous se retirèrent bien enchantés. les Lacs Manitoba et W innipeg! ak s ; est en voie de devenir nn eentre +++
læmire, L
important sur la ligne du Cana-| M. et Mme Paul Péloquin, de dian Northern, Winnipeg-GYp-| Sainte. Agathe, sont venus passer
sumville quelque temps chez leurs
Nous avons un train de voya-|}renx parents et amis. geurs tous les deux jours, yn trsin de eight trois fois par! semaine et l'on nous dit qu'au printemps, nous aurons un train de passager tons les jours,
Ce territoire inorganisé sera certainement popuieux avant! ,. longiemps car ce sera ici que pag}, Cette aontrée est certes nine pla: særa le chemin de fer de la Baicice qui promet de devenir très inv d'hudsbn dont on assure Âa con paf me Voili à peine. up struction somme certaine, Les}quy 44 ét Ouverte à li côlonfsa- homesteadé se. prennent rapide-)4fo dax les homestead#detien-
1 AY de ment mais il en reste far raie. .
hRom-
Un abonni ’
FRONT, SASK.
rs à
encore, {jen même % proxiffité du éhémin del Aînet les companies dès” che- fer, Nous avons deux magasins mins de fer, savoir le C. P. R., le deux maisons de pension dont une|C. N. R., le G. T, P. et l'Hudson tente par une brave famille ca-[ Bay Ry. poussent activement les nadienne-francaise, une salle deltravaux pour passer l’année: pro- l, et nous aurons bientôt lafchaine au plus tard dans la con- Cour de Comté iei, Mais ce qu'il|trée, Comme terrain c'est un sous- importe que vous sadhiez: c'est|sol de première qualité: deux que nous aurons une église catho- gon de terre noire et plus bas de lique dont les fondations sont déjà teruinées, _ Le Révérend Père Dallaire reconnu par son activité et son dévouement s'occupe acti- ellement de a Mission d'Ashern et grâcé à son travail nous aurons la messe dans notre église quelque’ dimanche du mois de mai. Il ya aussi lé Docteur J. M. E. Prevost. autrefois de Saint-Jean-Baptiste. qui est ici depuis trois mois et qui déjà a. su se faire apprécier del toutes les nationalités et a acquis une certaine influence par ses em- lois publics: il est Coroner, Of- Bcier de santé provincial, et Mé- decin des Réserves indiennes, : Il a presque fini l’organisation d'un hôpital publie qui sera construit à Ashern bientôt. Les pionniers d'Ashern ne sont ici que depuis trois ans, vous pouvez voir les pro- grès réalisés depuis si pet de temps et combien la perspective est belle ici. Nous invitons tont citoyen ayant au moins un mille dollars et quelques têtes de bétail à venir prendre un homestead et être assuré que dans trois ans, il aura augmenté son capital à qua- tre ou cinq mille dollars. Ce ter- rain est boisé et très approprié à la culture mixte et à l'élévage des animaux car de foin y abonde. Je reviendrait bientôt vous rén- seigner sur les progrès de ce fa-
très riche, On y trouve de I très Jeau à 12 pieds de
bonne profondeur,
récolté jusqu'à 110 boisseaux à l’a- cre en avoine et 60 en blé. Comme habitants, il y en a un peu de tou- tes les nationalités. Ainsi il y a une grosse colonie d’Américains des Français, des Belges, des Ar glais et dés Allemands,
Dans la colonie française, il s’y est bâtié une jolie église, qui est desservie par M. le curé Gramache -..
Avis aux amateurs. Dimanche dernier, nous avons eu une belle soirée musicalé chez M. Prévost. Tous les jeunes gens étaient réu- nis. Cette belle soirée s'est termi- née par un beau réveillon, à la sa: tisfaction de tous.
Paul Bernier
BUOUTIER
Demande des Agents dans toutes
JEAN-MARC.
vous, réprit le major, songeant|dit Alice, se jetant en avant et ca- aux peintures variées qui or-|chant de son mieux son effroi au naient sa figure. jeune officier, qui, malgré son — Il arriveraux jongleurs in-{courage, était bien près de se Inis- diens de changer de visage-dans le | ser” aller au désespoir. dours «de leurs conjurations” re-|- Le Huron faronche & contenta vit lé chasseur en lui montrant de|de les regarder d'un air menn- eau dans-un creux de rocher. œant, puis il se mit à entasser des “Duncan entra dans une sorte de |caisses et de lourds fardeaux de- magasin où les Hurons avaient |vant l'ouverture dérobée qui lui remrisé une foule d'objets :prove-| avait livré ne Quand il eut nant du pillage du fort de Wil-| achevé ce travail, il'#6: rétourna lism-Henvy: son doeur ge serra en| vers les captifs et lenr dit apsrcevant la jeune fillesau milieu! mauvais anglais: dé ce désordre : elle était pâle, agi-| ‘Les Peaux-Rouges savent gar- tée, tremblante; David : l'avait! der les Visages pâles. révenue de l'urrivée. du major! : —Misé +! siéeria le major. ans la tribu, oubliant foute prudence; je : vous “Duncan! s'écria-t-elle, Ah! je! brave et je: vous inéprise, vous et saVais bien que vous-ne m'aban-| votre vengeance, donneriez jamais !” —Le Renard-Subtil assemblera Le major fit:coïnaître à la jeu-|ses guerriers: ils verront. quelle ne filleen toute hâte les événe-lest la fermeté d'un blanc au mi- mets-néomplis durant sa capti-| lieu des tortures.” vité; elle demanda vivement des! En:disant ces mots, il s'avanca neuvelles de son père, et: apprit avec regret que sa soeur était tou-
en
sortir par le chemin :accoutumé:
jours aux nains des sauvages. Aulil la trouva gardée par: l'ours milieu: de ses tristesses, était} Maigua l'exumina avec soin, re-
si heureuse dé se retrouver avec Duncan, que la joie de le revoir et de: hui devoir sa délivrance éclatait
malgré elle dans ses oh. 0 pleins "| ANRT?
connut le déguisement du. jon- leur et voulut passer outre: mais ‘animal, se dressant, battit l'air deses pattes d'une facon menacan-
d'innocence et de te :
XVHI
Peut-être, les recom- mandations du chasseur, les deux jeunes gens allaient-1ls s'attarder encore, quand. le ‘major sentit qu'on lui frappait doncement ‘sur Pépaules il se retourna et se trouva face à face avec Magua. Duncan était sims arme; le Huron
“Fou! dit le Huron, va faire peur aux squaws et aux enfantsi! Mais il achevait. à : peine ces mots, qu'Oeilkde-Faucon- l'enser- rait dans ses bras nerveux. Hevy-
ami, et le Huron, qui ne put saisir ses armes, fut bientôt lié et gar-
rotté de la la plus étroite, -de-Faucon reti
tenait à La main son tomahawk. | Cela: fuit, Oeil reti- : “Que. me:woules- vous : encore !”| ra encore sa tête Magua, en ‘le \
save J. Lemire, W. Lamire: Mmes Houle et H. Bois: Melles M. Boi- ASHERN téau, A. et B, Jutras: MM. L.
a terre jaune: done, c'est un sol}
vers la porte du souterrain pour | des
ward se prévipita à l’aide de son!
&
lé E enfif se troé didpfomiier la allé ht éonccil ane est at-| tachée une BPM MPHOC ONE. | Le terrain où est située Ja -bû-| Fe Fat AANE at rétôt de lu! PMoerpitite ME 47 Pins. M. 1D.-R. Baribalïlt, de Winnipeg. est
LE TANGO EST INTERDIT
L'année dernière les fermiers ont} Mgr Bruchési dans un man-
dement à son diocèse dé- clare que le tango est dan- gereux.
Montréal, 25, — Dans une let- tre circulaire "aux catholiques de son diocèse, Sa Grandeur Mgr
Bruchési a qualifié le tango deltés et à manches couttes, des dra- mauvais et scandaleux et l'a com-|peries étroites, de la transparan-
F : . |ce des draps et dés coupes savar- “Une certaine danse, dit-il, a!
envahi notre société. Je ne con-|
plètement défendu.
nais pas son origine, mais elle
s'est répandue dans tout lé mon-|de vêtir ainsi léurs enfants pour de avec une rapidité incroyable. | leur faire recevoir la Sainte Com- I n'y a pas de mots assez forts! munion et la Confirmationt J'a- pour stigmatiser comme il le fan-!vertis fortément les parents que
inconve- | nants du corps, ces contortions |
drait ces mouvements
réellement lascives, que toute pect d'elle-même ne peut permet- tre. Certains hotels populaires dans Montréal n'hésitent pas de s'en serviñ pour s'annoncer, fait | qui n'est pas à leur crédit.”
Après avoir parlé de cet amu-| sement dangereux et inconvenant | il ajoute: “Je défends cette dan- | se absolument comme mauvaise
et sandaleuse et je défends les au- | [l
reconnaissant, poussa un cri de rage; mais, avant qu'il pût élever la voix pour appeler dn secours il fut solidement bâillonné,
“Maintenant, dit le chasseur pariez vite et gagnez les bois.
vous n'avez pas de temps à per-
l'architecte de cette construction! race francaise.
|-
les donnent et aux péchés qu'el-
personne qui a le moindre res-|
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ment arrangées, l'atchevèque dit: “Où sont les sentiments religieux des mères qui né éraignent pas
ces vêtements sont sévèrement défendus et que ceux qui les por- teront ne seront pas ‘admis à la réception des sacrements.” D —
Un batailion de chasseurs passe
Bébé Timoléon a prié sa ma- man de s'arrêter pour mieux voir le défilé,
—Alh ben! s'écrie le moutard, en vla dés cousins à ma bonne!
L'air vif de la nuit ranima/|sés ensemble, partageant les mêmes promptement Alice, qui déclara! dangers et la même nourriture. aussitôt qu'elle pouvait marcher. |l'un dormant et l'autre veillant ! que ses forces étaient revenues, et} Avant qu'Unens soit soumis à la qu'elle suivrait bien ses: campa-| torture, et que....Non,: Non, il gnons, Le chasseur, trouvant qu'ils! n'y aqu'un seul Etre qui nous étaient assez éloignés de l'ennemi
avait voulu méler sa voix à la sienne, il creusait ce problème sans en trouver la solution, Ocil-de:Foucon ‘entra brusque- ment et vint se placer devant lui; ils démeurèrent. hé minute én onverne, les Peaux-Rouges aussi! silence à 4e regarder dans les yeux.
dre.” Et comme Dunean lui mon-|s'arrêta, et montrant à Duncan an! bien que les blines, et je le prends! fa Gamme, snisissant enfin son
trait la’jeune fille hors d'état de! sentier, il Jui dit:
remuer, tant la terreur l'avait améantic: “Enveloppez-la day: cette pièce d'étoffe et emportez-la : moi, Je vais remettre ma tête | d'ours.”
Duncan suivit de point en point
les recommandations du chasseur : ils repassèrent duns la chambre où agonisait la pauvre maladé sans s'y arrêter, et s'engagèrenit dans le long couloir qui conduisait à la porte de sortie, Une foule de fem- mes'et quelques Indiens atten- daient à l'entrée: l'ours passa le premier, Duncan, qui venait en- suite, chargé de son précieux far- , Vit s'avancer vers di le vieux chef et un jeune guerrier le muri dé la malade: ils lui de- mandèrent sûl avait vaincu le malin esprit.
Je l'ai fait sortir, dit-il grave- ment, du corps de cette femme, et je l'ai enfermé dans la caverne, J'emporte la malade dans les bois pour lui exprimer dans la bouche en plein air, le jus d'une plante qui nehèvera sa guérison: demain elle rentrera elle-inême duns le wigwam de son mari.”
Hs le laissèrent passer, et, rete- nus par jeurs craintes supersti-
tienses, ils n'entrèrent point dans|bruit de son
la caverne. L'ours détourné à travers les bois, et Duncan s'empressa de le suivre,
Li
prit un sentier! celui de son père à ma gauche, je
‘ {à témoin que le jeune Mohicay ne! instrument, annonçn ‘Ce chemin vous mène droit à un|succombera pas fauté d'un ai
ruisseau, suivez-le jusqu'à ce que! pour lui porter secours.”
vous rencontriez une Catarmete : À |! En achevant ces mots, 1l reprit droite est une ‘montagne, à ha-1le chemin des habitations des Hu- bite une peuplade à laquelle vous! rons, et, après l'avoir suivi un ins-Atomba lourdement quand il en- demænderez lhespitalié; si celtant des veux, Hevward et Alice !tendit ces paroles nettement pro- sont de vrais Delawares, ils vous}le perdirent de vue duns- l'obs-finoncées:
accueïlleront bien. D'ailleurs vous!eurité. Fidèles à ses instructions} “Remettez votre joujon dans ne pouvez aller bien loin, les Hu-! ils se divigèrent, non-sans de vive: | votre poche; quatre inots de bon rons auraient vite retrouvé vos! appréhensions, vers le camp desfanglis vandront mieux que toute traces. Delawares, la tnusique du monde,
—Et vous, demanda Heyward,|" Oeil-de-Foucon ne se dissimu-|° —Qui êtes-vous donc? s'écria pensez-vous donc à nous'quitter? |lait point les difficultés de son en-| David.
Ne faut-il pas que Faille aultreprise. T1 avait, contrairement Avez-vous sitôt ofblié celui secours de mon, jeune ami? : Les|à ce qu'eût fait nn sauvage, laissé | qui vous a rendu le sot instrument Hurons veulent ‘faire ‘ouler le!la vie à Magua et au jorgleur:!que vous tenez à la main?” Et en sang Qu dernier des Mohicans, je! aussi se demandait-il si sa rusc| méme temps il quittait sa tête veux encore essayer dé le stuver:! n'était pas déjà événiée, En péné-| d'ours, montrant $4 face nar si je ne réussis pas, fe le venge-| trant dans le camp des Hurons, i!| quoise et fine à 8on interlocuteur rai, ou bien je saurai mourir avec!se mit à marcher aves les plus | ahuri. lui.” grandes précautions, imitant de! “Maintenant, ajouta-t-il,
Alice et Dunean voulurent in-{son mieux l'allure de l'animal dont | lons d'affdires. sister; Oeilde-Faucon les éconta!il portait la peau. T1 aperçut| :--Dites-moi d'abord, reprit attentivement, Mais non sans Îm-| une cabane isolée, un peu en de-! David, ve que sont devenus le patience; il leur répondit ensuite! hors des autres habitations, € | major et }a jeune captive, | d'un ton si fermé, qu'il les réduisit| tombant en ruine: il fsolut, D! Ils sont en sûrété. Où est au silence, tout événement, d'y chercher un! Uncast
“Cest moi, leur dit-il, qui ail#bri. Comme il s'en approchait |: =-Uncas est prisonnier, sa mort appris à Uneas à se servir d'unlil reconnut, contre son attente |est décidé; j'ai choisi. mon fusil; je n'ai poiut perdu mon|qu'elle était habitfe, Il en fit le! hymne. temps. J'ai souvent combattu à|tour, et, à travers les murs dis. | |
ses côtés, et
l'intention manifeste d'essayer sur le monstre le pouvoir de lmrmonie, Mais le son expira dans £a gorge, et sn main, lêvée pour la mesure, re-
par-
? { tot , Pouvez-vous me conduire près ee y he Je gr de la masure, ñ vit David!de lui à sil à ma ite, et|la Cramme assis sur un fagot, et| Rien n'est plus facile: je * plongé dans la plus profonde mé-|l'a déjà Pre ge à 4h Le ne <raignais pas ennemi. Quel ditation. Depuis que le musicien! | 2 d'étés et d'hivers nons-avons pas: | s'était sauté, * fuyant l'ours qui VE CT (A one) l \ ; j 1
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nb MEET RME en Ne" 7 2000 CO à j A ot EN ONE AC PE 2: ‘ Pt) de et se « n ; Sr 6 Sara TE D 34: og LS ent TT CAE, 70 îe À # k nm …. r * Un | LC “ N .. Fr Eh + Bu " Û ” | Te X : : +, LI à * ‘106. ./ Le Sd FAT & ,. M TAC MS à 1 régie à « sonia Sa sb rés RIRE o Winnhreg. Man. ? mars 1914 + ON te 7: LA LIBERTE LÉ A nn 4e " GE 1 DRE A AM GT dr So: DIS MER HE T2 NE STE US — : A pere ENT PO TOR EP A RG LP ON SCIE dt ; rl LA que. La plupart des’ société| 3h ui. PM. Le sokeil.et le|LE LEOFARD DECHASSE | ?°*#####+#etetetetetetsteseetesteernnttetteeet42 - png de l'Ouest y enverront| «roi ont rendu le patinoir plus! PU de ad U N A v :% eitants. \ propre au qu'au patina- | 1168 ñes I Je AR; “NES De Les différentes gs. | mom «56 + Dunes ne tien-| Lez Indiens ont toujoure 8n à 2 es surtont de 1 nent pas à prendre nn bair glacé ion d'être fort experts en
Î! était l’un des premiers citoyens de langue française du Manitoba.
me
ment du français, de la colonisa-| eur quatrième joute est remise. tion, de la vie de l'association et le la diffusion de la bonne presæ Une commission, formée de aames
Samedi, 28 févrie r,
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9h, A. M.iblent tout de même avoir poussé
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+
PTZZLZLZIZLL AZ ZZ2I1I21122122112112:::11:22
* . « : . à 2 1 4 SOMERSET, MAN. |dre eu personne un dernier té-! conservation du francais dans 11! anisé du Collège. L'on dirait que tion eu on gs mg à * de pm ur, eable, gravier, qe Le % frolér 1014 | moignage d'affection . défunt fumitle * | jeux cents diabies y exécutent une | gent Pme + 0 1 Glaces de fantaisie, fenêtres, vitres. ] le Grandeur chanta absoute et Chacun des cinquante cercles | onde pour se réjouir de nos fre- jo à Port hobté ol À js
Nous afons le regret d'appren-| prononça en paroles profondé- es. chosiot l'union : durs l'USiReS écolières. Les petits, dans per, er as D se 4 es Chassis, cadres et moulures, bois tournés. Or- dre ln mort de Mr. Josæph An-!ment émues l'éloge funèbre de l'a- Le représentants au congrès. eur ingénuité, le croient peut- is à 5 rh : me sesrmecit À nements intérieurs et extérieurs. thime DeCosse commercant, décé-|mi d'enfance, du catholique con- être. Nows, les grands, les sages dv de à ee « param: ur n rh dénrd | dé aujourd'hui à Somerset, à la! vaine et de l'excellent citoyen Collège, nous connaissons mieux À roses on ep La seat La C suite d'une maladie de courte du-!| que fut M. J.-A. Decosse, L'Egh- Et nous tâchons de nous rendor- | Se AC LANEU vou pr auto: usson Lumber Company, Ltd. Mod Mo agé reed rer ge der montaohar gg rar AU COLLEGE mir, le demi-sourire aux lèvres, en Eliane de le étant TEL. MAIN 2625-2626 SAINT-BONIFACE, MAN. considérer {a doulourense issue, re n'eut été extremement rigou- songeant que NOUS aurons encorr Cut à Plus juite ar veÀ en 4
Né le 10 Octobre 1857. à Saint- | reus, ele eut été deux fois trop EE HATUN de la belle glace pour prendre nos es 1 age y 4 à % à mn" 1 Isidore, Province de Québec, Mr.| petite pour contenir la foule dési- doués s ; \ ébats, grâce au noroi qui souffle ar, gr a pod auf Me PETITS DeCosse émigra au Manitoba en|reuse de rendre au défunt un der AUTOR DE LA lère DIVI- |irès fort, très fort. ren DD ES À: pps D SC D GR A 1876, Il arriva au vieux Fort | nier témorgnage d'affection et de SION. | PO 1 er na À Alogose * LAROAR Bd mi 40 Garry le ler mai de Ja même|respect. : à k nd ile tion: ROBERT GENS à-J année, I! se fixe alors à rt A membres du clergé pré CE Danone, Lure, nee : porc ah cs he De Prof d è Academie Ste-Marie : peg, où il occupa différentes po+| sents, à la suite de Sa Grandeur Samedi, Le 21 février. Le noroi| M—Ils y ph 72 les Conlisés ! Lee] nen ny Er + sea il leur CNOEer e d e sitions dans le commerce. Il vint | étaient : est si froid qu'il laisse l'impres-| #4 et les autres paraïssent avoir | par + ue v d J l: tte VIOLON ET M ET MANDOLINE à + ensuite s'établir dans notre dis-| J+ Révérend Père Blain, desion d'une brûlure. Cependant. des ailes, et les gardes-buts ont. de où vi # 42 he dr ièpel + réservent, Winnipeg, Man, < triet, à Cnrman d'abord puis à! Saint-Boniface; M. l'abbé Lam-|les Fédérés ont je courage de jouer| nombreuses occasions de se distin t . ME. Sr céenes md do 8 Dee + + Saint-Alphonsæ, où il épousa, le! bert, Secrétaire de Monseigneur |au gouret. Les Princes veulent la|£suer. La 1ère période donne le ré- … poses Puis.où Téttoche par ‘10 Rue Langevin, St. Boniface |l+ Sous la direction des Soeurs du + 3 Février 1886, Mademoiselle | le Révérend Père Antoine Chalu-!| victoire et conduisent le jeu en con | Suitat de 1 à O0 pour les autres, % eve me, miles De D du et PHONE MAIN 3998 : pi 25 de 2 et Marie et + Emilin Alluire, dans laquelle il} meau, curé de Notre-Dame d|séquence. L'autre équipe oppose| Mais le garde-buts des autres esi ni garer à fui bind Rs a ve agp Poe IR + avait trouvé une compagne digne| Lourdes: le Révérend Père Marie | une résistance énergique, mais doit | POUrsuivi par la deveine après le é ge dé “ l'éducation oui v |: ————— — |+ professrat une spécialité. Mu. + de s'associer à sa vie et à ses bon-| Antoine Straub, curé de Saint-| finalement s'avouer vaincue, Le!‘epos. Ebloui par le soleil, il voit | A % On k l ie d'abord ei Tel.: Bureau, Main 6086. Rés. M. 1774/* Sique, dessin et peinture ensei- + nes ouvres Il arriva à Sbmer-| Léon: le Révérend Père Simon! résultat est.3 à 2. parfois deux rondelles ; et pendant net s n Ar nude À + gnés avec win et selon les der- +
t en 1889, Il en fui le fon-| Nivon, assistant de Saint-Léon : ... qu ar ou . Ft sm: la LA Doi pe S'OE E ire Side A. H. DE TREMAUDAN se rt A À dee $ dateur et ne cessa d'y résider jus-| le Révérend Père Pi res Dimanche, 22 février: Le ther- fé EE les re ? “ho vus our de conversation à haute dose, Sans AVOCAT ET NOTAIRE + rection d'experts. + qu'a sa mort, Comte, curé de Saint-{ parone” k momètre indiquait 30 degrés! {at de 5 à 3 Bee {aucune interruption pendant plu-| 2: __ |* Demandes des renseignements. *
Chrétien convaincu, hdnme Révérend M. Heynen, curé del. Latin. Mais le soleil manito- |” 3 sieurs journées, on lui parle, on Actes, titres el recouvrements. A + d'une intégrité à toute épreuve | Bruxelles. . + bain est venu rendre la vie plüs| %h. P. M.—Dechéneaux: 4: l'interpelle, on crie autour de lui. 4 Soeur Supérieure p4 Mr. Det osse 1 passé en faisant le Le Révérend M. L.-R. Boivin tolérable au dehors. Et à 10h.|Princes: 1. Les avants du club pour Jemiaintenir à moitié éveillé |a18 Bloc Nanton, Coin Rue Main et : + bien, 11 était l'un;des membres| curé de Souierset, s'occupait Fa 30 a.m. les Conlisés peuvent avoir Prince ont fait une belle lutte Ce régime adoucit son humeur et| Avenue Portage, Winnipeg, Man été tttttttssssses+
Le *
fondateurs et pour de nombreu- æs anuéæs le
l'ordre de la. cérémonie, qui
“eur joute sans craindre de geler
Mais la défense a joué d'une rma-
forme son caractère, on le main-
LT président local de) des plus impressionnantes, , l dis de le nière abaurde au cours de la-2ème | .: la 288 me # Pr = ——— Fimociréon Catbolique de Bon | -Léonuruie Jasph Bari, æ | un Te 2e en période ee Decifoaus ent | ones ÉC mel + sainte nn faisance Mutuetle. I1 evait à! crétaire provincial, représentait k ombatient srdemment pour le vic profité. de ces bévues. ænce de et à seu mouve [7° . H, D. D. 8. INGENIEUR | VIL et AROHITEGVE soeur lannoment mnt de | Gonvemement, 1 eva deu 2 | ire M ie vu cevailes are . pe —— Dieu de à nasen jamais ni l'argent ni sæs|haute réciation nelle du |? °° A : en Chef-d'ocuvre inédit. Pour oc-|° pos, L Quitss (11-12, Banque d'Hecholaga pones me. ne de idées Er id pur sn 7 & nn cr om rpm que | nper ses loisirs, Anatole s’est fait | "7728 Lorsqu'il témoime uné| Graqné de Toronto et de Trinity |433 Rue Main, Winnipes. &
‘in arrêtées de Canadien-fran- cais et de Catholique sans arrière- ensée. Chaque matin, et malgré p rigueur du froid, jusqu'aux derniers jours qui ont précédé sa mort, on le voyait pieusement re- cueilli à l'église paroissiale .Hom-
LL
Messieurs O'Malloy, ancien dépu- té et Rowland Dixon, tous deux fonctionaires importants du Gou vérnement.
La Municipalité de Lorne étai: représentée par M. Adélard Thé. rien, préfet, et plusieurs conseil
2h. 30. pm. Les Fédérés sont de aouveau sur la glace. Les Princes se démènent bien pour renouveler leur exploit d'hier. Mais que oulez-vous? Le garde-buts de autre équipe est trop solide: il est
barde. La (Cinquantaine existait déjà: Anatole a produit la Qua- rantaine. Malheureusement pour le publie, le chef-d'oeuvre ne sera pas mis en vente. La modestie de l'auteur s’y oppose.
certaine habitude de la foule, on lui perruet. quelques promenades Solidement maintenu, on le con: duit dans les endroits les plus fré quentés. 4 V
L'apprivoisement complet se fait vite, on peut lui laisser nne li-
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L se P' roger E Dechéne. Et les Princes doivent berté plus grande. La preuve que[f "EXT Dents Jacques Mowpon SAINT-BONIFACE me d'une activité extraordinaire | lers. AE F n fin de compte, tirer leur cha- c'est bien une véritable suggestion Bureau et Résidence Tel. Main 1302 on peut dire sans exagération Le corps était porté par le | on à leurs dignes adversaires.
qu'il ne se reposait jamais. Président depuis de nombreu- ses années de Ia Commission Sco- laire, Mr, DeCosse soutint tou- jours virourousement ses convic- lides en matière d'édüca-; tion, La mort de Mr. DeCoss- | laisse un vide à Somerset et dans | tout le district, qu'il sera diff. | : a 4 n h! » 1
[l laisse pour pleurer sa perte
tions 8
membres de la C. M. B, A., don M. Decosse était l’un des fonda teurs et dont il avait été et étai encore le président en fonction ai moment de sa mort, Les porteur itaient M. Rousseau, magistrat d solice de Mariapolis, et MM auis Chartrand, Prosper Payet- te, Thom. Trottier, Ferdinanc Rheault, Jérémie Rondeau, tou: nembres fondateurs. Les officier
Mardi, 24 février. 10h. a.m. Nous jouons du balai un peu com- ne les amateurs du “bonspiel.” Æ$ arrosurs vont se mettre {à ‘oeuvre tantôt et faire une belle ‘ouche de glace pour cet après- nidi. +
Lh. 20m. p.m. Les Coalisés pro- itent de la belle glace pour jouer a partie ia pius rapide üe la uison. Au repos, les clubs ont
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Autre tragédie dans le nord
ui s'est imposée à lui, c'est que dès que son naturel tend à repa- raître, il suffit de refaire du bruit, de remuer au-dessus de sa tête un appareil à pendeloques bruyantes pour le voir immédiate- nent devenir doux et craintif.
On peut, en cet état. s'en servir pour la chasse, Son éducation de chassœur n’a pas disparu. Avec quelques gorgées de sang on le ré-
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et 2e nt AUDE à no MT ANCIEN CHEF DES INTER es Ime À. Richard, Famille Larri | jer, ils enréristrent cinq autres! NaSyl Styblij a tenté d’assissiner| ©. dd PARU Ames L' NES À C'est dans le deuil et l'afflic- | fe, famille de Froment, Mme P FR ee at 1 Mme Dmytryszyn puis s'est sui-| lifficile à faire: retenons seule Dre. Maloney & Kennedy | MOTEL-DIEU, MONTREAL. n æt ‘lesr le ceux qui | L'Heu * i L'H x ons. (8 5. KT cidé. Cette tragédie s'est passée! ment le fait, il est curieux et ri- 304-305 Avenue Block | Chirurgie et Gynécologie Uon et sur les restes de Eux qU'|'Feureux, Melie B. L'Heureu h. 45m. pm. Les Fédéré! N ane midi LC P ob. | gourensement exact. Tel. M. 3096 w Chambre 245, Somerset Bidg. hers, que le Christia | D: «t Mme Rocan, la famille et K | staillent dur et l'avantage est | Mercredi après-midi, On n'a ob-1% el. M, : innipeg. Avenue Portage. Phone M. 7294 “La tombe est le! personnel de M. Jos. Labossière lement partagé au cours de la enu que de maigres détails et ce 0220 — Coin Auineau & Hamel, St-Boni . te + R : . M 8 s JUL € UE “nan 1? média tn à " « | Immortalité Que! \f, et Mme Damien Labossière, li | nière période. La deuxième| P*! l'intermédiaire de la fe mme IMMIGRATION Phone M, 2813 e consolation pou | Sheiété C. M. B. A: et le’Révé riods: n'e8t- ns: at. | idées Blessée grièvement, elle put néan-| RA A4. H; Dubue W. Boston Towers | y louloureusement | “end M. Boivin, curé de Somers: te. Les Princes semblent en-| 7015 Se Sauver chez une voisine. — * Altred U, Label L A. DEL le considérer que Je!st un grand nombre d'anonymes. urdis, Les Dechêneaux, au con-! :#t elle perdit connaissance. peint LORME ( ivait une foi émi Le catafalque était couvert del ire, exhibent une adresse et uns | Pendant ds re À RAS (Le Droit) DUBUC & TOWERS on. ou lans le Christ et le Christ| teurs. En voici les donateurs: Ho Mr ce royant sa victime lui échapper:se : we x , McMURRAY Re. rs. FA B ORAQUELFS : agilité qui surprennent leurs plus|'.*: à On prête au Pacifique Canadien ur As à +54 1. 108 1 ? tu balle de à Hôte Jn prête au Pacifique Canac Avocats . Notaires DÉLORME vo dir dde norable Robert Rogers, minist auds admirateurs. Aussi rem me ko mr ne om. l'intention. ‘d'opérer. dans | ‘ira DAVIDSON & WHEELDON , celuy qui dortidus Travaux Publics, une eroix | .orteni-ils une. victoire décisive | P°nCe Je trouva baignant dans #1 Flandres et en Belgique, une le-| Pureaux : 201-205 Edifice Somerset | Bureaux 709704 Electric Raïlway Seigneur ! M: CA, Chesterton. directeur di | : 1. sang. Il fut transporté à l'hôpita gs 20-000 à 30.000 A nai Portage Ave. Winnipeg, Mas Chambers, : L de FROMENT. [la Union Bauk of Canada, un 1léie Général où lon jugea son état} PE, Ce 27 alé à Casier Postale 443 AVOCATS NOTAIRES : Le MEMIETE 6 : x x À + \ 9 désespéré. ‘ 11 mourut plus tard.|ASPirant colons, qu'il transpor- Winnipes. Man. Tel à a k roix:; la Chambre de Chmate Jeudi,26 février. Yh. 30m. p.m.| spéré. I | orait fuictéene. à tarif: fort. ho. | _ nr . Man. .Main72 FAN TS & SR ang: de 2 st-ce Les Princes .ou les. Deché- dique, jusque dans l'Ouest cana- einen Somerset, 28.—Awjourd'hui ont Radfor\l, une :couronne ; Merric eaux qni vont l'emporter? Hum ! dien, quitte à les, rapatrier ensuite | Tétéph k : en Heu, à" l'église paroissiale de \nderson, une couronne; la:Raïn; | ‘es difficile à dire. Les deux
Somerset, au milieu d’une: nom- breuse tfffluence, les obsèques de \I, Joseph Antime Becosse, décédé mercredi dérnier, ‘datis - sa ‘:cin* quante-septième année à Somerset : Les parents, les nombreux,amis, le leryé, les sociétés, tous ceux enfin
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nière fois autour de lui. La levée du corps fut faite par
. 112 , » 0 0 " ee x . A ÿ ie S'Le t k É 4 M. l'abbé Rousseau, curé de Ma-| Æeqguiescat in pace, es Dechèneaux se consultent un one Fe sad ge vs pe réa Qady Er ERA Vis-vis la rue Ste-Marie Ernest Aubin riapolis, La messe solennelle fut J. DE FROMENT., nstant, et partent à toute vitesse. | 7 à ; Û ‘ ÿ 5 P à se fera à Morden le 10 mars.
dite Révérend M. Cam-
peau, curé de Suinte-Agathe, qu avait en 1SS6 marié regretté
par k
le
comme diacre, et le Révérend Pè. re Marie Antoine 'Straub, curé de Saint-Léon, comme sous-diacre Monseigneur l'Archevêque de Saint-Boniface avait tenu à ren-
‘ore une fois “ondoléances,.
nos respectueuses
SASKATCHEWAN
L'Association Franco-Cana- dienne aura le sien en juin prochain.
remettre à leurs rivaux la raclée qu'ils en ont reçue, l’autre jour
L'élan est irrésistible ; deux points en sont le résultat : 4 à 3. “Encore un, et la défaite est évitée’
++ *
Vendredi, 27 février. L'on di- rait que les clubs des différentes ‘igues se sont entendues pour a- voir un résultat égal au repos, Ce matin, ce sont les Coalisés qui terminent la première période er
Le juge Muüthers a refusé une
Le défenseur de Krafchenko prétendait que les critiques de la presse et des pasteurs avaient
un jury impartial. Le réprésen- tant de la couronne à contesté ces raisons. Les journaux n’ont pas une circulation aussi répandue qu'on le dit et les sermons des vasteurs n'ont pas d'influence sur les habitants de la province, De vlus un ajournement du procès
race française en ce pays. Les di- recteurs de la puissante compa-
posent d'attirer iei sur les lots qu'ils ont en disponibilités les maîtres-jardiniers du monde que
quer de produire de bons résultat: pour le progrès de nos méthodes d'agriculture.
= — 02h 0—— Le petit Paul a entendu son pè-
re prononcer le mot de blague, T] monte sur ses genoux et lui de-
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vérend Père Blain, s.j., CONGRES EN
lienne de la Saskatchewan a dé- cidé de tenir son prochain congrès en cutte ville les 16, 17 et 18 juin prochain.
Ce congrès se trouvera à suivre immédiatement celui del’ Alberta qui aura lieu les 8, 9 et 10 juin On y compte sur la présence des archevêques de Saint-Boniface et l'Edmonton, de N.N.S.S. Pasra) Jathieu, Grouard, MeNally, Béli- eau et Charleboïs.
Un membre du Comité Perma-
ramolli la glace, et la rondelle glisse difficilement. Par suite, le 2ème période est un peu moins rapide; cependant, elle est plus variée, La rondelle voyage d’un bout à l’autre. Mais les autres ont l'oeil et le bras plus sûrs et quatre de leurs lancés touchent le filet: 5 À 1. Les uns vont essuver une dé- faite écrasante! Nenni! Dans un neau ralliement qui jette le désar roi chez les autres, ils déjouent } garde-buts trois fois: 5 à 4, Ils
tendus au procès. Ils ont vu com- mettre le crime. Outre cela il y aura cinquante trois témoins.
———— 0 220 2 ———
A l'exposition des énsectes, un voyou crasseux, ‘léguenillé, cher- chant toujours quelque chose de la main sous sa chemise infecte, se promène dans la salle, T1 veut en- trer dans le eubinet réservé:
Un
gardi n—Où allez-vous
—Tu as dit tout à l'heure à ma man : “Tout ca c’est des blagues !” —FEh bien voilà. Des blagues c'est lorsque ta mère prétend qu'elle m'adore et qu'elle ne me vas de boutons à mes chemises. +++
Logique enfantine. Bébé taquine un canard qui fuit effaré devant ses cris.
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DRAME DE LA FOLIE
Un cultivateur dé Saint-Norbert tue s0 femme dans un moment d'aliénation mentale. Le verdict du jury.
ee
t Saint-Norbert, 2. Dans un mb-1{ détective Lamoureux et Le coronet ment dl'aliénation mentale, Joseph!|Gendreau.
Vermétte à assassiné sa fernme Samedi soir. sur «a ferme.
Sur mandat émis par M. De
Ils! Moigac, magistrat provincial à
Jules Colon qui tenait le piano et A0 -nccorn na Les divers inter medés chanté. :
"Après les’ chants “Dieu ‘Sauve le Hoi" *O Canada” “La Marserl- luise” Sa- Grandeur Mgr Lange.
pour le beau suocès:obtenu., Espé-
irons que cetle naissante erganisa-
tion. trouvera les moyens « régaler de temps à autre
nous avec
Mention toute spéciale à Mme
vin. duns uve courte allocubien | félicits FUnion Jeanne d'Arc !
22) Li TE
"Académie Saint-Joseph triomphe dans un récent
concours.
Dans les essais concours présen- és par la “Fort Garry. Chapter
—
+= didat libéral M. Wilton, Dans ls! nommé “Le Brave”, il s'accoquina comté de St-Georges, le candidat avec des iñdividus très lonches ét conservateur M. Taylor aura pour|à la suite de quelques opérations
adversaire M Skuli Sigfusson. Le choix de la couvention lilérale dans Virden s'est porté sur le doc- teur Georges Clingen. M. 8. Thorraldson n éié choisi per le parti conœærvateur dans Gimh. Ce comté est actuellement répié- seuté par M. Taylor mais il # été fractéonné en deux et à l'avenir en- verra deux réprésentants à ja
un peu trop raides 1! quitta préci- ditainment New-York: El vint à Vionipeg, ouvrit un magasin de liqueurs mais se chicana avéc son “ssocié et perdit devant les tribu- naux. Il se fit alors agent de brilets pour des compagnies de naviga- tions et prêtre, À l'aide de ce der- nier subterfuge, il obtint de l'er-
0 dde ab tt” nd mec en on > nc gro MP AN RNA APTE Tu
Winnipeg. Man. 3 mars 1914
pe
Scène d'intérieur : l'est deux heures du matin.
Un bon bourgeois, qui dormait du sommeil “du juge”, est éveillé en sursaut par les g ments de son épouse, la femme la plus aca- riâtre de France et de Savoie,
Se mettant alors sur son séant :
— Ah çà! voyens, dui dit-il, est- ce que tu eries “encore on est-ce que tu cries “déjà”?
; i ji : mpire” 1 gent de plusieurs de ses compa- 54e | 0 St lan fn étaient allés chercher du charbon | Saint-Norbert, Vermette a été|d'aussi intéressantes soirées. A ro charmlire. Dans Maniton Je doc-|gnons ruthènes. Un bon dimanehe OCCASION & l'arrière de la maison, dans une}conduit, dimanche matin, à la SP Proirie. rondes À. Saint Pois! teur Davidson s été l'élu de la[on apprit que Letoteki et l'argent
fetnise, ‘Aprés un as%z long délti: le grand'père ne les revoyant
s revênir envoya un des en
ms voir ce que faisaient æs parents, Le petit garcon revint én criant que sa mère avait été tué. Le père suivait à peu de dis- tance tenant dans ses mains l'in- Strument avec lequel il avait as- somimé sa femme. Le grand'père tenta vainement d'empécher son fils d'entrer dans Ir maison; il
rison provinciale. {l n'a pas fait a moitidre résistance et ne semble aucunement se rendre compte de son acte.
Veérmétte est âgé de 50 ans TI a toujours vécu dans ce district. Au dire de tous, les deux époux s'entendaient très bien: Fons sont d'accord à attribuer l'acte de Ver- mette à la folie, En juin dernier Vermette fut gravement made et vint sur le point dé mourir, I
GRANDE FETE AU JUNIO- RAT DEF LA SAIVTE. FAMILLE
Mardi ke 17 février on célébrait au Juniorat de la Sainte-Fainille le KSe anniversaire de l'approba- tion des Règles de la Congréga- tion des Missionnaires Oblats de Marie Immaeulée, C'était aussi le jour de la” clôture de la retraite annuelle des frères convers de Mn
face, nous avons le plaisir d'an- noncer que Melle Jeanne Ladek a gagné le premier prix (médaille l'or) et Melle Alice O"Toole le se- eond prix (médaille d'argent) sur le sujet suivant: “The history of the principal events of the last “entury which have influenced Ca- nada and bronght about the pres- ent status of the Dominion,
Melle Hilda HBubby remporta an second prix sur un traité his-
convention libérale, Le docteur Orok, conservateur, est à organi- ser Sa campagne dans Le Pas Une éonvention des conservateurs du comté de Russell a choisi M Edward Graham comme candidat Le candidat Hbéral sera M. Dan McDonald choisi à ia convention du parti libéral.
FAUX-PRETE
ubtenu de ses compatriotes ne cir- oulnient plus. L'escroc tombait un peu plus tal aux rünins de la po- lice américaine. Ici, il a plaidé coupable à douze accusations,
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ED. GUILBAULT, Président.
E. A. POULAIN, Secrétaire.
e d e e
Craignait pour sa vie et celle de!rerveau en demeura atteint mais}... : ; | , Th G Ib ult ( Limit d
: : = - U … province du Manitoba. La +l'tmhse ere d drv #æs petits fils Mais Vermette |ce n'est que dernièrement qu il * bien Led “0 a. La journée! torique sur Lavérendrye. e uuiDa O. e semblant ignorer tout se quilinspira des craintes. On eut alor+ Dir cine Ltée sé désite Ééalé A nos heureuses gagnantes nous ENTREPRENEURS GENERAUX #'était passé, poussa la porte [l’idée de le faire interner mais|j, , 1 dut ES offrons tontes nos plus sincères f6- Possèd à RE 5 0 pe ee ÿ À Mar Pa ‘lens dé 46e 4 communauté est réunie à dla licitations ossédant à son crédit un casier . . s'assit très paisible et tenta de)comme les apparitiens de foke icits * Materiaux de Construction
jouér avec le plus jeune des en- fants Le grand'père voyant que son fils n'avait pas l'intention d- tuer toute sa famille courut À ]s
fuaison voisine Ou vivent ses deux!
autres fils Ceux-ci vinrent et désarmèrent leur frère puis cou-
n'étaient que temporaires et nulle- ment dangereuses ôn retarda et on décida d'attendre 1m aggrave- ment du mal. La sermaine der- nière on revint sur ce sujet et ln famille parla plus qüe jamais de faire interner Vermette.
chapelle décorée avec goût pour la circonstance, La messe de com- munauté est célébrée par le RP. Cahill, Provincial du Manitoba et pendant la messe on chante le cantique d'oblation “Sacrifice d'a- mour” sous la direction du R, P. Caron.
Uné compagne de 2me diplôme.
AU SACRE COEUR
judiciaire bien surchargé, Alex. Letotski a ét6 condamné par le magistrat MacDonald à s pen- sionner durant les déux prochai- nes années au pénitencier de Sto- ny Mountain.
Tout le casier judiciaire de Le-
BOIS ET CHARBON
rurent à la remise où ils trou-| Le jury chargé de s'enquérir des dLE Te à à . , ftotski prouve qu'il a continuelle- vèrent le cadavre de la pauvi®}causes de la mort de Mme Vermet- qe gra je ge Da Le ae sd " Lau a or ment vécu de l'exploitation de ses P er debit ee ot dy te a rendu le verdict suivant: elle à) nur rès Shint| 'oeur s'est ouvert dimanche . Coins des Rues Des Meurons et Goulet
victime baignant dans une mare de sang, la tête en morceaux.
M. Norbert Vermette alla cher- cher le chef de police Reeves, le
= STBONFAC |
Demie-révolution dans le Quur- tier Latin, Quelques-uns de ses inermbres ont juré de laisser croître leur moustache le carême durant. Elle croît, dit-on, à rebours.
a été tuée par son mari dans un moment d'aliémation mentale. L'enquête a eu lieu, hier
dans ie salle de l'école.
soir
BAPTEMES
22 février.—Marcel-René Gin-
as, fils de ine B. Ginsras et| P. Boye ‘Egli acre- . A hur à (i gras, fils de Antoine B. Ginras et P. Boyer, de l'Eglise du Sacre son: fonetionriéement, F / An | | de Alice Bertrand, Coeur donne le sermon en fran-
Parrain: F, Bertrand,
ne: Berthe Bertrand.
Marrai-
29 . février. —Louise-T sséphine, Alice Chabot, fille de Joseph-A Chubot et de Alice Tu nne, Par-
Sacrement et après une courte al- locution les Pères et les frères re- ñouvellent leurs voeux de religion
Le soir c’est le tour des Junio- ristes, Sept d'entre éux'ont été ad! mis par k conseil de la maison et vont recevoir la croix de Junio- riste obl&t. Les élèves chantent ivec entrain Jeur cantique d’'abla- tion “Chemin du Ciel”; puis le R
çais. Il prend pour texte “Si quel- qu'un veut venir après moi qu'il prenne sa croix et me suive. En acceptant cette croix, dit-il, vous vous ehgagez à marcher constam:
nent dans le éhemin du devoir, à
iprès-midi. Il est ouvert à tous les membres de la ligue. Dès ses dé- uts, une-quiantaine de membres se sont inscrits. Cartes, billard et »0o! ont été achalandés. TI n°v eut nême pas chômage pour les échecs + les dames.
Sur la fin de l'après-midi, le R » 'Curé expliqua le but de ce elul 1 l'on discuta les conditions dt
Il sera sous la direction du R P, Boyer o.m.i., aumônier de la ligue. Les membres paieront une ‘ontribution mensuelle de vingt ‘inq sous, À l'exception du billare + du pool, tous les amusement:
CEE D | nie « awnir 4 | n avrrai : . Q rain: M. Nazaire Cha! ot, Marrai : Ô res : éént nn tie er di Loi & … tre Oh > suivre les vaillants missionnaires! #1o0nt gratis. On paiera cinq son La fanfare La Vérendrye donhe- | ne: Melle Elhnire Cha oot. qui vous ont précédés et à les rem-| 727 quelle pour le pol et dix sous ra ce soir un autre concert carte- 2 février, -Joseph-(vide-Théo- Diner! un jour, dans leur Inbéur pour le billard. Le club possède dans Tn salle de l'Académie Pr le-Ceorres ds + ré ete A die “ap con a He -de lecture: où l' lans la salle de l'Académie Pro-|dule-Georges, fils de Ovida Bi Puis le RP .Provincial donnal "‘ore une salle de lecture où l'ot
vencher, On y exécuter le SUIVANE ES
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beau et de Eveline l'aquin. Par- rain: M, Théo +: Moronan, Mur- raine, Melle Delima Aliaire.
an second sermon en anglais, lem montrant que pour faire du bier plus tard ils devaient non seule-
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gnon--MM, J.-A, Ferland, d.-| N. Clément, J.:H. Clément. The Guard of Honor—Marche + Julius Lehnhardt— Orchestre. Choeur des Enclumes (Extrait du Trouvère) Perdi-{Choeur de la Cathédrale. Û | Marche des Bleus— Marche, 7-7. (4 'otteaur A hchestre, C'est Chentil d'étre- VenuChanson-
DECES 25 février. — Hubert Choquette
décédé à l'Asile d'Yourville, âgé de
S5 ans,
Anna Lievens, fille de Adolphe Lievens, décédée le 26 février. 21 tévrier.-—Marie-Marthe Smith
le de M. J.-B, Smith de Saint- | Vital à l'âge de deux ans ct demie.
Junioristes suivants: James therley, Géorges Desrochérs, Al bert Girard, Joseph Papinean Elie Savoie, Louis Schlosser et Georges Savoie, Quelques parents des nouveaux junioristes étaient témoins de cette touchante céré- monie ,
Eufin pour terminer la journée grande séance à huit heures, Plu-
A-|soirs de huit heures à onze heures
Ce dimanche :] le sera aussi l'a- orès-midi - “5:
Le Tridunm des Dames et des D:moiselles commencera Je 11 aars et se terminera l& 15 mars.
fient: ‘Avez-vous eu votre catalogue d'Eaton?'* Comme on le peut facilement constater, toutes les femmes sont désireuses d'avoir leur exemplaire car cela vaut d'avoir un catalogue d'Eaton.
Qu’est le Catalogue d’Eaton et
que contient-il ?
Eaton est une grande mai-
Jamais de fausses répré-
ment le surplus. Nos prix sont
Re tac É «38 n Del—Al.] %3 février. —Marie-Ange-Thérè-|"ieurs parents des Junioristes et REMANIEMENT Qu'est le catalogue d'Ea- Vous ne courez aucun ris- saire pour couvrir le coût de la n J es. v "- ut. Polka. 7.15 Pelleties. fillé de M. D. Pele-| de nombreux amis dû Juniorat ton, que contient-il et quel genre que en envoyant par la poste une merchandises et les frais d'envoi. j Bléqur Finte M tltier, à l'âge de 20 jours, anf ‘bien youlu nous honorer de de maison de commerce est coinmande à Eaton. Toute Si vous envoyez trop d'argent, 7e ca toc lai a) Ré leur présence. On représenta un Eaton? marchandise #st exactement dé- ous nous retournerons immédia-
La “John Little Ageney” four- MARIAGES opérette “Quand on conspire”, et crite.
nit le piano pour cette soirée. | Sn EP . lune comédie “l'Oncle de la Culi- ) “ : élevé Los Dix Oisidbhes a 6t6 oftert| 2 février.—M, René Van Er-[ ne ON PO de la Cali son de commerce avec magasins sentations. Toutes les vignettes peu élevés parce que nous ache- 5 3 u < fornie”. du catalogue sont d'après des tons par très forte quantité, comp-
Sd
ar M. L.J. Collin. zeele a épousé Melle Mary MeDou- } : à rayons à Toronto et à Winni- : Ÿ à ù Lu RD dolls aura lieu le £a ll. Le mariage fut c4lébré par M Progranane. Les F1 gements faits eu peg. Par ‘magasin à rayons photographies des marchandises lant, sur les grands marchés du 17 mars ) ‘lunt à la cathédrale. ; Manitoba. St-Boniface on entend un magasin avec un ou d'après des dessins faits dans monde, obienant ainsi le meilleur
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Mgr Langevin est allé à Somer- Set assister aux funérailles de M. Decosse.
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Le R. P. Morice o.m.i, nous quit- tera demain pour Régina et Sas- katoon, Il donera une conférence dans la première ville et un cours d'anthropologie à l'Université de Saskatoon.
È + à + . M. R.-E. Chémier, gérant de district de ka London and Lan- cashire Life and (General Assu- rance Association de Port Arthur Ontario, est venu visiter ses pa- rents à Saint-Bouiface, ..
Le Free Press et Ve T'elegram ont pyblié un rapport tout à fait faux de la partie de hockey entre les cndets et le club Gagnon, Loin d'être vaincus, nos petits cadets ont administré à leurs adversaires une raclée en règle. Ce sont eux qui ont eoppté neuf ports et non
as leurs {dversaires. Tout ce que
urs adversuires ont remporté c'est un bon sawonnage, CEE
LE Le R. P. Labonté o4n.i, a au- jourd'hui quitté l'hôpital de Saint- ifuce, Îl y avait été opéré tun- di dernier pur le docteur Lachance pour une attaque d'appendice, Fr + +
M. Joseph Bohémier, de Suint- Norbert, est à l'hôpital. Il sontfre d'une blessure à la main, reçue en émballant «iu foin. Une moitié de
la main a été perdue dans l'acei-
dent. ++.
A l'occasion de son départ pour Montréal, les parents et amis Gx Mélle Louise Turcot lui ont donné
ua “send off” et présenté une jolie
ù Melle Tuicot est a soelr ‘de Mme A. Brunet et @ait iei depurs ur AL
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M. Luuovic'Laverdière à épousé le 24 février Melle Elizabeth H1i- melir.
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L': nion Jeanne d'Arc s'est im- posé -u publie par son joli et bril- lant 1ébut. Malgré tous les contre- tem : survenus, la salle de l'Aca- dén. Saint-Joseph était pleine à débrder d'une assistance choisie. Mg Langevin présidait cette séan- ce. Mgr Béliveau, le maire La- chunice, plusieurs représentants du cleryé y assistaient,
A huit heures, l'orchestre sous l'habile direction de M. Robert Gens, fit l'ouverture par la marche “Sous l'Aigle Double” qui fut chaleureusement applalie, : Le second nünnéro était la désopilan- te pièce du “Juif Errant”, qu re 554 beaucoup d'enthousiäsme M. Ad. Sourisseau dans le rèle du “Juif Ervant”, et M. A. Commu- ve dans celui de Maitre Pouillard ont tenu l'auditoire dans un fou rire continuel. M. Jesn Cazenave a très bien rendu les deux mor- cenux “Rôverie”, d’ A. Ledoux, er “Ave Maria”, de Charles Gourod L'apparition de Mme R, Chauviè- re fut Je signal d'applaudisse- ments frénétiques: tout le monde connaît le talent de Mme Chau- vière, aussi ses deux déclamations “Le Vent” de Harancourt, et “Un Evangile” de François Coppée dites d'une façon impeccable lui valurent plusieurs rappels.
Une des plus intéresantes par- ties du programme fut le solo de flûte de M, C. Franck, et celui de violon de M. R. Gens, qui furent fort goûtés de l'assistance. Ensui- fe M. À. Commune débita un dé- ten monologue,
Nul doute que l'on avait réservé pour la fin, le elou de la soirée qui fut l'ineomparable pièce “La Pri- se du Giréral Poulet” rendue d'u- ne facon adinirable par les diffé-
vents av eur, NL. Soufisæan-et À. Comm: æ, dans les rôles des sol-|
dats Lu Valeur et La Ramée,
1. Ouverture-Fanfare,
IT. Quand on conspire.
III, Déclamation: Les Oblats au Cannda.— Georges Savoie.
EV. L'Oncle de Ha Californie, Acte I.
V. Extrait de Shakespeare : En- trevue de Brutus et de Cains— Joseph Edman et Floyd Tedrow.
VI, L'Oncle de lu Californie. Acte II.
VE. “Sol Canadien”, du Juniorat.
VIH. L'Oncle
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Ottawa, 29.—D'après le rema- aïement qui se fuit actuellement par un comité de cinq conserva- teurs et de quatre libéraux le Ma- aitoba aura cinq députés de plus Deux de ces nouveaux députés vont à Winnipeg et les trois au- tres au reste de la province, Dans le nord de Dauphin, l'on fuillera ui nouveau comté qui portera le
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la baie d'Hudson, 11 y aura élee- tion. Gladstone, un nouveau com- é, sera pris des comtés actuels sols. 2 la Prairie, Macdonald et Brandon et montera l'Assiniboi- Le, le long du lac Manilobn jus- qu'à la frontière sud de Dauphin Le troisième comté, : celui de = cry comprendra la partie ie Selkirk qui se trouve à l’est dx a Rivière Rouge et du lae Win- iipeg, comprenant aussi une par ‘e nord du comté de Provencher ncluant Suint-Boniface.
Saint-Joseph et Letellier pas sent au comté de vo. Star- buck, Bruukild et Sperlin passent le Macdonald à Provencher.
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Personnages. QUAND ON CONSPIRE. "e Comte Bibinoff...C. Laflèche Dmitri, maître de police: 4-4 A, Girard Ivan, domestique de Bibinof :..:.J, Pupinear Au piano: Mme P.. Bourque. L'ONCLE DE TA CALI- FORNIE Hector, l'avocat ......G. Bernuy Plumet, client d'Hector V. Letain Ernest, domestique d'Hévtor :...2,L Beaudoing L'Oncle de la Californie ......A. D'Eschambault Bürton ...:......:12..Fh Savoie Les deux comédies ont été jouées sous la direction du KR, P. Caron; il a droit à toute natre gratitude pour le travail immense qu'il s'est imposé pour la prépara- tion de cette fête, Nous remercions aussi Mme P.
mn : LÉ ONS & à Bourque, de la paroisse du Sacré- Soeur ,pour son généreux con-|:
cours. Plusieurs nouvelles candi-
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